L’apparente fragilité de la plante est défiée par des fibres végétales résistantes du Lin, qui dès son origine, il y a plus de 36 000 ans, a honoré le divin et de nombreuses civilisations. Aujourd’hui il a pris ses marques chez les créateurs et les designers, se vantant de réelles qualités environnementales, quand à l’aube des civilisations il flirtait avec la paysannerie, mais aussi la religion. Le lin est multiple, c’est ce qui fait sa force et sa longévité. Découvrons cet ouvrage passionnant qui conte brillamment son histoire.

Le Lin a signé un pacte culturel avec l’humanité
Visuel : .Alliance-Le Lin Fibre de Civilisation(s) -Photo ┬® Se╠übastien Rande╠ü
Un Lin qui sur la voie de son altérité nous entraîne à la découverte des civilisations qui l’ont élevé – y compris spirituellement – l’ont filé, tissé et manufacturé, du néolithique à nos jours. Un Lin au caractère sacré et aux usages profanes où cohabitent en permanence pratiques religieuses et innovations textiles, savoir-faire agricoles et révolutions technologiques. Des fragements de lin retrouvés dans la grotte du Causcase, nous indiquent que le lin est la première matière textile.
Fibre à l’apparence fragile et à l’identité multiple, le parcours plurimillénaire du Lin se révèle pleinement via le filtre d’analyses croisées, fussent-elles agronomiques, anthropologiques, linguistiques, techniques et économiques. C’est ce que nous apprend Le Lin, Fibre de Civilisation(s), un ouvrage collectif inédit qui réunit les expertises d’archéo botanistes, archéologues, historiens, laboratoires scientifiques, designers et industriels, et celles d’agriculteurs, teilleurs, filateurs et tisseurs européens.
Une saga largement illustrée dont les partis pris éditoriaux illustrent le dialogue original, entre passé et présent, d’une fibre végétale textile dont la France est aujourd’hui le 1er producteur mondial. Le Lin, Fibre de Civilisation(s), souligne une autre actualité. Celle d’une notoriété inversement proportionnelle à son poids dans l’offre mondiale en fibres textiles - soit moins de 0,5 % - dont l’engouement international témoigne des attentes du consommateur en quête d’éthique et de traçabilité, de développement durable et de ressource renouvelable.
Visuel : .Alliance-Le Lin Fibre de Civilisation(s) -Photo ┬® Se╠übastien Rande╠ü
Un Lin qui sur la voie de son altérité nous entraîne à la découverte des civilisations qui l’ont élevé – y compris spirituellement – l’ont filé, tissé et manufacturé, du néolithique à nos jours. Un Lin au caractère sacré et aux usages profanes où cohabitent en permanence pratiques religieuses et innovations textiles, savoir-faire agricoles et révolutions technologiques. Des fragements de lin retrouvés dans la grotte du Causcase, nous indiquent que le lin est la première matière textile.
Fibre à l’apparence fragile et à l’identité multiple, le parcours plurimillénaire du Lin se révèle pleinement via le filtre d’analyses croisées, fussent-elles agronomiques, anthropologiques, linguistiques, techniques et économiques. C’est ce que nous apprend Le Lin, Fibre de Civilisation(s), un ouvrage collectif inédit qui réunit les expertises d’archéo botanistes, archéologues, historiens, laboratoires scientifiques, designers et industriels, et celles d’agriculteurs, teilleurs, filateurs et tisseurs européens.
Une saga largement illustrée dont les partis pris éditoriaux illustrent le dialogue original, entre passé et présent, d’une fibre végétale textile dont la France est aujourd’hui le 1er producteur mondial. Le Lin, Fibre de Civilisation(s), souligne une autre actualité. Celle d’une notoriété inversement proportionnelle à son poids dans l’offre mondiale en fibres textiles - soit moins de 0,5 % - dont l’engouement international témoigne des attentes du consommateur en quête d’éthique et de traçabilité, de développement durable et de ressource renouvelable.

Chapitre I : une agriculture et une industrie attentives et responsables
Visuel : ┬®Alliance for European Flax-Linen & Hemp 2
A la lecture de cet ouvrage on découvre que la France est le leader mondial de la culture lin et qu’entre 2010 et 2020, les surfaces de Lin Nord-Ouest européen cultivé pour la fibre ont augmenté de 132 %. Les 9 269 exploitations agricoles dédiées à cette culture ont permis à la France de conforter sa place de leader mondial. Néanmoins, la production de lin présente aujourd’hui un volume de moins de 0,5 % des fibres textiles produites dans le monde.
En revanche, sa fibre génère toujours un intérêt croissant, que ce soit du secteur de la mode à la décoration, de l’art de vivre aux composites biosourcés à haute performance. Désormais la filière Lin se confronte à un double enjeu : augmenter sa production tout en prenant en compte les impacts du changement climatique qui redessine chaque jour un peu plus la géographie de la planète Lin.
On apprend que la filière agro-industrielle du Lin est la première à mesurer son empreinte environnementale selon une méthode unique, mise en place par la Commission européenne. Cette grille d’évaluation prend en compte les spécificités de la production et de la transformation du Lin européen : une culture de rotation, sans OGM, sans défoliant et sans irrigation (à 99,9 %) ; une fibre végétale obtenue par extraction 100 % mécanique (le teillage) et qui valorise l’ensemble de la plante (fibres longues, fibres courtes, anas, graines).
Visuel : ┬®Alliance for European Flax-Linen & Hemp 2
A la lecture de cet ouvrage on découvre que la France est le leader mondial de la culture lin et qu’entre 2010 et 2020, les surfaces de Lin Nord-Ouest européen cultivé pour la fibre ont augmenté de 132 %. Les 9 269 exploitations agricoles dédiées à cette culture ont permis à la France de conforter sa place de leader mondial. Néanmoins, la production de lin présente aujourd’hui un volume de moins de 0,5 % des fibres textiles produites dans le monde.
En revanche, sa fibre génère toujours un intérêt croissant, que ce soit du secteur de la mode à la décoration, de l’art de vivre aux composites biosourcés à haute performance. Désormais la filière Lin se confronte à un double enjeu : augmenter sa production tout en prenant en compte les impacts du changement climatique qui redessine chaque jour un peu plus la géographie de la planète Lin.
On apprend que la filière agro-industrielle du Lin est la première à mesurer son empreinte environnementale selon une méthode unique, mise en place par la Commission européenne. Cette grille d’évaluation prend en compte les spécificités de la production et de la transformation du Lin européen : une culture de rotation, sans OGM, sans défoliant et sans irrigation (à 99,9 %) ; une fibre végétale obtenue par extraction 100 % mécanique (le teillage) et qui valorise l’ensemble de la plante (fibres longues, fibres courtes, anas, graines).

Chapitre II : au fil du temps, de la préhistoire au Moyen âge
Visuel : p 122- 123, Détails de la tapisserie de Bayeux, broderie de fils de laine sur toile de Lin, xie siècle, 0,5 × 70 m. Scènes 37, 53 et 54. Musée de la Tapisserie de Bayeux, Bayeux
Si la chronologie des savoir-faire liés à la transformation du Lin, de la fibre au tissu, est attestée dès le Néolithique, c’est bien sa relation intime avec le sacré qui lui confère son statut unique dans l’histoire des textiles. Un Lin qui a toujours tutoyé le divin, véhicule des notions de pureté et de spiritualité. Un Lin synonyme de perfection dans les textes hébraïques et bibliques - l’Ancien Testament cite le Lin plus de quatre-vingt fois - dont on préserve la pureté par un interdit toujours en vigueur, le « sha'atnez », qui prohibe la fabrication et le port d’étoffes mélangées de laine et de Lin. La fratrie mythique incarnée par Caïn à Abel y serait pour quelque chose !
Armure d’éternité et fibre identitaire des rites funéraires égyptiens, le Lin est également symbole terrestre de pouvoir et de richesse. Tout au long de la période pharaonique, de l’Ancien Empire à l’époque ptolémaïque (2 700 à 30 av J.C.) ainsi qu’à Babylone entre le IIIe et le 1er millénaire av J.C., les sociétés s’en servent comme réserve de valeur, monnaie d’échange et cadeau diplomatique. Plus près de nous, la culture chrétienne du Moyen Age occidental prit en compte et sanctionna par des textes la valeur sacrée d’un vaste ensemble de vêtements et de linges liturgiques qui témoignent de l’utilisation majoritaire du Lin. La venue du Christ fait homme a laissé des témoignages et le Lin en a conservé les traces : de son visage avec la Sainte Face et de son corps avec le Saint Suaire ; une iconographie divine qualifiée d’acheiropoïète, un mot grec signifiant « non créé par une main », « non fabriqué ». Une relation du Lin avec le sacré qui s’est exprimée jusque dans la protection de textes révérés : parmi les vestiges retrouvés dans les grottes de la Mer Morte, seul le Lin a servi à protéger les précieux manuscrits.
Visuel : p 122- 123, Détails de la tapisserie de Bayeux, broderie de fils de laine sur toile de Lin, xie siècle, 0,5 × 70 m. Scènes 37, 53 et 54. Musée de la Tapisserie de Bayeux, Bayeux
Si la chronologie des savoir-faire liés à la transformation du Lin, de la fibre au tissu, est attestée dès le Néolithique, c’est bien sa relation intime avec le sacré qui lui confère son statut unique dans l’histoire des textiles. Un Lin qui a toujours tutoyé le divin, véhicule des notions de pureté et de spiritualité. Un Lin synonyme de perfection dans les textes hébraïques et bibliques - l’Ancien Testament cite le Lin plus de quatre-vingt fois - dont on préserve la pureté par un interdit toujours en vigueur, le « sha'atnez », qui prohibe la fabrication et le port d’étoffes mélangées de laine et de Lin. La fratrie mythique incarnée par Caïn à Abel y serait pour quelque chose !
Armure d’éternité et fibre identitaire des rites funéraires égyptiens, le Lin est également symbole terrestre de pouvoir et de richesse. Tout au long de la période pharaonique, de l’Ancien Empire à l’époque ptolémaïque (2 700 à 30 av J.C.) ainsi qu’à Babylone entre le IIIe et le 1er millénaire av J.C., les sociétés s’en servent comme réserve de valeur, monnaie d’échange et cadeau diplomatique. Plus près de nous, la culture chrétienne du Moyen Age occidental prit en compte et sanctionna par des textes la valeur sacrée d’un vaste ensemble de vêtements et de linges liturgiques qui témoignent de l’utilisation majoritaire du Lin. La venue du Christ fait homme a laissé des témoignages et le Lin en a conservé les traces : de son visage avec la Sainte Face et de son corps avec le Saint Suaire ; une iconographie divine qualifiée d’acheiropoïète, un mot grec signifiant « non créé par une main », « non fabriqué ». Une relation du Lin avec le sacré qui s’est exprimée jusque dans la protection de textes révérés : parmi les vestiges retrouvés dans les grottes de la Mer Morte, seul le Lin a servi à protéger les précieux manuscrits.

Chapitre III : Au fil du temps, de la renaissance à nos jours
Visuel : Secrets of Linen. Design : Studio GGSV, Gaëlle Gabillet et Stéphane Villard - Photo ┬® Gae╠êlle Gabillet
Le Lin a souvent été placé au cœur des enjeux politiques et techniques de son époque. Promulgué par Henri IV en avril 1598, l’édit de Nantes est révoqué par son petit-fils Louis XIV le 18 octobre 1685. Une sentence qui provoque l’exil de près de 200 000 huguenots et la fuite de leurs savoir-faire hors du royaume de France.
A la fin du XVIIe siècle, la Manche devient la frontière religieuse entre une France catholique prompte à sanctionner la religion dite réformée et une Angleterre protestante prête à amorcer les débuts de sa révolution industrielle. Ce contexte n’échappe pas au Parlement de Dublin : en 1697 est votée la première loi sur le développement d’une industrie locale du Lin afin de réduire la dépendance du pays à un approvisionnement étranger. Louis Crommelin, riche drapier né à Armancourt près de Saint-Quentin en Picardie, répond à cette invitation et propose en 1699 la création d’une filature de Lin qu’il installe dans la ville de Lisburn, au sud-ouest de Belfast. Un autre picard, Pierre Goyer, installé également à Lisburn y entame dès 1698 la fabrication de la batiste, tissu en Lin d’une extrême finesse. Cette toile, baptisée « cambric », un mot anglais toujours en usage, qui fait écho à Cambrai, sa ville d’origine.
Aujourd’hui encore, la ville de Lisburn est l’un des plus importants centres de fabrication de textiles au Royaume-Uni. Dès juillet 1810, Philippe de Girard dépose son brevet pour la réalisation d’une machine à filer le Lin. En 1801, la mise au point par Joseph-Marie Jacquard du métier à tisser automatisé avait déjà profondément guidé l’industrie textile sur la voie de la taylorisation.
Visuel : Secrets of Linen. Design : Studio GGSV, Gaëlle Gabillet et Stéphane Villard - Photo ┬® Gae╠êlle Gabillet
Le Lin a souvent été placé au cœur des enjeux politiques et techniques de son époque. Promulgué par Henri IV en avril 1598, l’édit de Nantes est révoqué par son petit-fils Louis XIV le 18 octobre 1685. Une sentence qui provoque l’exil de près de 200 000 huguenots et la fuite de leurs savoir-faire hors du royaume de France.
A la fin du XVIIe siècle, la Manche devient la frontière religieuse entre une France catholique prompte à sanctionner la religion dite réformée et une Angleterre protestante prête à amorcer les débuts de sa révolution industrielle. Ce contexte n’échappe pas au Parlement de Dublin : en 1697 est votée la première loi sur le développement d’une industrie locale du Lin afin de réduire la dépendance du pays à un approvisionnement étranger. Louis Crommelin, riche drapier né à Armancourt près de Saint-Quentin en Picardie, répond à cette invitation et propose en 1699 la création d’une filature de Lin qu’il installe dans la ville de Lisburn, au sud-ouest de Belfast. Un autre picard, Pierre Goyer, installé également à Lisburn y entame dès 1698 la fabrication de la batiste, tissu en Lin d’une extrême finesse. Cette toile, baptisée « cambric », un mot anglais toujours en usage, qui fait écho à Cambrai, sa ville d’origine.
Aujourd’hui encore, la ville de Lisburn est l’un des plus importants centres de fabrication de textiles au Royaume-Uni. Dès juillet 1810, Philippe de Girard dépose son brevet pour la réalisation d’une machine à filer le Lin. En 1801, la mise au point par Joseph-Marie Jacquard du métier à tisser automatisé avait déjà profondément guidé l’industrie textile sur la voie de la taylorisation.

Chapitre IV : La fibre cachée
Visuel : Paravant : Pietro Seminelli
Quand la fibre textile n’est plus uniquement une composante du paraître, elle peut devenir l’objet même de la création. Des « soft culture » de Sheila Hicks jusqu’au transgressif Claude Viallat, dont le mouvement Supports/Surfaces a désacralisé une toile en Lin désormais sans châssis, la toile et le fil de Lin deviennent matières à interprétations : des vagabondages créatifs signés du maître plisseur Pietro Seminelli, de la designeuse Pauline Esparon, de la plasticienne et brodeuse Aurélie Mathigot, du sculpteur couturier Sergio Roger, ou dans les œuvres de Simone Pheulpin, d’Agnès Sebyleau, d’Esther Shalev-Gerz, de Sandrine Torredemer…
Le Lin, une fibre à l’origine d’une richesse linguistique et symbolique et qui démontre son utilité "cachée" dans l’entoilage du vêtement pour contribuer à la tenue, à la solidité, au "corps" d’un tissu extérieur dont le rôle est plus ornemental.
Visuel : Paravant : Pietro Seminelli
Quand la fibre textile n’est plus uniquement une composante du paraître, elle peut devenir l’objet même de la création. Des « soft culture » de Sheila Hicks jusqu’au transgressif Claude Viallat, dont le mouvement Supports/Surfaces a désacralisé une toile en Lin désormais sans châssis, la toile et le fil de Lin deviennent matières à interprétations : des vagabondages créatifs signés du maître plisseur Pietro Seminelli, de la designeuse Pauline Esparon, de la plasticienne et brodeuse Aurélie Mathigot, du sculpteur couturier Sergio Roger, ou dans les œuvres de Simone Pheulpin, d’Agnès Sebyleau, d’Esther Shalev-Gerz, de Sandrine Torredemer…
Le Lin, une fibre à l’origine d’une richesse linguistique et symbolique et qui démontre son utilité "cachée" dans l’entoilage du vêtement pour contribuer à la tenue, à la solidité, au "corps" d’un tissu extérieur dont le rôle est plus ornemental.

Chapitre V : Tissus d’inventions et laboratoire d’idées
Visuels : ┬®Alliance for European Flax-Linen & Hemp 14.1 Gamme Hamac par Jean-Philippe Nuel pour Saintluc, 2017 (biorenforts par Terre de Lin) 6. Table basse Duales par Noé Duchaufour-Lawrance pour Saintluc (plateau en résine polyester d'origine biologique : 60% renforts en fibres de Lin et 40% résine organique) ...
Affranchies d’un statut qui les aura longtemps cantonnées à une démarche de substitution aux ressources fossiles, les fibres de Lin utilisées dans les matériaux composites à haute performance offrent un large panel de solutions techniques.
Ressources européennes renouvelables, elles participent à une bioéconomie où leurs propriétés fiables sont en phase avec une innovation durable. Leur faible densité séduit les industries en quête de légèreté et leurs propriétés exclusives dans les domaines de l’absorption des vibrations, de la transparence électromagnétique ou de l’isolation phonique et thermique. Ce sont des atouts remarqués pour développer des produits dont le cahier des charges associe performance et éco-innovation.
Visuels : ┬®Alliance for European Flax-Linen & Hemp 14.1 Gamme Hamac par Jean-Philippe Nuel pour Saintluc, 2017 (biorenforts par Terre de Lin) 6. Table basse Duales par Noé Duchaufour-Lawrance pour Saintluc (plateau en résine polyester d'origine biologique : 60% renforts en fibres de Lin et 40% résine organique) ...
Affranchies d’un statut qui les aura longtemps cantonnées à une démarche de substitution aux ressources fossiles, les fibres de Lin utilisées dans les matériaux composites à haute performance offrent un large panel de solutions techniques.
Ressources européennes renouvelables, elles participent à une bioéconomie où leurs propriétés fiables sont en phase avec une innovation durable. Leur faible densité séduit les industries en quête de légèreté et leurs propriétés exclusives dans les domaines de l’absorption des vibrations, de la transparence électromagnétique ou de l’isolation phonique et thermique. Ce sont des atouts remarqués pour développer des produits dont le cahier des charges associe performance et éco-innovation.

L’anecdote du Lin : Le lin au château de versailles
Visuel : Alliance-LeLin Fibre de Civilisation(s)_Photo ┬® Se╠übastien Rande╠ü 2_champs de lin.
La complicité des jardiniers du Domaine de Versailles et des jeunes agriculteurs de la coopérative agricole normande Terre de Lin a permis, en juin 2022, la création d’un champ de Lin « royal » !
« Un clin d’œil à la tradition botanique des lieux » pour Alain Baraton, jardinier en chef de Trianon et du Grand Parc de Versailles. « Passionné d’agriculture, Louis XV a encouragé la mise en culture de carrés d’expérimentation et parmi les traces écrites qui nous documentent sur les végétaux produits, Bernard de Jussieu nous indique que le Lin y avait toute sa place. Une plante dont la floraison bleutée ravira plus tard Marie-Antoinette » précise-t-il.
« Le champ de Lin de l’Alliance du Lin et du Chanvre européens, installé dans la perspective immédiate du Hameau, nous rappelle que si l’agriculture nous nourrit, elle dessine également nos paysages. En somme, de l’air, une vue, du bien-être. Gageons que cette initiative puisse donner naissance à une présence pérenne du Lin en ces lieux ».
Texte du chapitre I « Une agriculture et une industrie attentives et responsables », p 55.
Visuel : Alliance-LeLin Fibre de Civilisation(s)_Photo ┬® Se╠übastien Rande╠ü 2_champs de lin.
La complicité des jardiniers du Domaine de Versailles et des jeunes agriculteurs de la coopérative agricole normande Terre de Lin a permis, en juin 2022, la création d’un champ de Lin « royal » !
« Un clin d’œil à la tradition botanique des lieux » pour Alain Baraton, jardinier en chef de Trianon et du Grand Parc de Versailles. « Passionné d’agriculture, Louis XV a encouragé la mise en culture de carrés d’expérimentation et parmi les traces écrites qui nous documentent sur les végétaux produits, Bernard de Jussieu nous indique que le Lin y avait toute sa place. Une plante dont la floraison bleutée ravira plus tard Marie-Antoinette » précise-t-il.
« Le champ de Lin de l’Alliance du Lin et du Chanvre européens, installé dans la perspective immédiate du Hameau, nous rappelle que si l’agriculture nous nourrit, elle dessine également nos paysages. En somme, de l’air, une vue, du bien-être. Gageons que cette initiative puisse donner naissance à une présence pérenne du Lin en ces lieux ».
Texte du chapitre I « Une agriculture et une industrie attentives et responsables », p 55.

Informations pratiques
Lin, fibre de civilisation(s)
Ouvrage collectif sous la direction d’Alain Camilleri
Coédition ACTES SUD / Alliance for European Flax-Linen & Hemp
Dimensions : 19,6 x 25 cm
Pagination : 336 pages
Iconographie : 250 illustrations environ
Couverture : rigide et titre en relief
Prix public conseillé : 39€ - Disponible en versions française et anglaise
www.allianceflaxlinenhemp.eu
L’Alliance du Lin et du Chanvre européens est l’unique organisation européenne agro-industrielle référente à échelle mondiale qui fédère tous les acteurs de la chaîne de valeur du Lin et du Chanvre européens. Elle crée un environnement favorable à la compétitivité des entreprises industrielles à travers une triple mission : informer les membres, les marques et les consommateurs, soutenir l’écosystème et les savoir-faire européens, et promouvoir le Lin et le Chanvre européens, comme fibres premium durables préférées à travers le monde. Elle réunit plus de 10 000 entreprises à travers 16 pays d’Europe, et articule ses actions autour des valeurs du collectif, de l’innovation, de la validation scientifique et du respect des Hommes et de la planète.
Elle garantit également la traçabilité de la fibre de Lin à travers les certifications EUROPEAN FLAX™ et MASTERS OF LINEN™.
Informations des lecteurs : Dans le cadre de la nouvelle loi encadrant le travail des influenceurs, mais aussi des journalistes et tous ceux qui sont présents sur les réseaux sociaux, nous vous informons que cet article n'a pas donné lieu à rémunération. La maison d’édition nous a envoyé un service de presse sur cet ouvrage afin que nous puissions le découvrir, puisque notre politique éditoriale est de proposer à nos lecteurs des articles sur des lieux, évènements et produits que nous avons découvrir en amont.
Lin, fibre de civilisation(s)
Ouvrage collectif sous la direction d’Alain Camilleri
Coédition ACTES SUD / Alliance for European Flax-Linen & Hemp
Dimensions : 19,6 x 25 cm
Pagination : 336 pages
Iconographie : 250 illustrations environ
Couverture : rigide et titre en relief
Prix public conseillé : 39€ - Disponible en versions française et anglaise
www.allianceflaxlinenhemp.eu
L’Alliance du Lin et du Chanvre européens est l’unique organisation européenne agro-industrielle référente à échelle mondiale qui fédère tous les acteurs de la chaîne de valeur du Lin et du Chanvre européens. Elle crée un environnement favorable à la compétitivité des entreprises industrielles à travers une triple mission : informer les membres, les marques et les consommateurs, soutenir l’écosystème et les savoir-faire européens, et promouvoir le Lin et le Chanvre européens, comme fibres premium durables préférées à travers le monde. Elle réunit plus de 10 000 entreprises à travers 16 pays d’Europe, et articule ses actions autour des valeurs du collectif, de l’innovation, de la validation scientifique et du respect des Hommes et de la planète.
Elle garantit également la traçabilité de la fibre de Lin à travers les certifications EUROPEAN FLAX™ et MASTERS OF LINEN™.
Informations des lecteurs : Dans le cadre de la nouvelle loi encadrant le travail des influenceurs, mais aussi des journalistes et tous ceux qui sont présents sur les réseaux sociaux, nous vous informons que cet article n'a pas donné lieu à rémunération. La maison d’édition nous a envoyé un service de presse sur cet ouvrage afin que nous puissions le découvrir, puisque notre politique éditoriale est de proposer à nos lecteurs des articles sur des lieux, évènements et produits que nous avons découvrir en amont.
Carole Grouésy