Après l’exposition parisienne au Grand Palais immersif en 2023 et les nombreuses affiches de l’artiste exposées au sein de l’exposition consacrées à Sarah Bernhardt au Petit Palais, l’Hôtel de Caumont, à Aix-en Provence, consacre son exposition d’hiver à Alphonse Mucha (1860-1939), organisée en collaboration avec la Fondation Mucha.
Un artiste, un destin
©Culturespaces – Hôtel de Caumont, affiche exposition Mucha.
Né à Ivančice en actuelle République tchèque, Alphonse Mucha grandit dans une province slave de l’Empire austro-hongrois avant de rejoindre Paris en 1887, après une formation académique à l’École des Beaux-Arts de Munich. C’est au cours de ces années de jeunesse qu’il se construit une conscience politique engagée où l’affirmation de l’identité des peuples slaves occupe une place centrale.
Sa rencontre avec Sarah Bernhardt fut sans doute son ticket pour la postérité, en lui offrant une forte visibilité, il devient l’affichiste le plus courtisé de Paris. Dès la fin 1894, alors que l’imprimeur de la Divine lui commande en urgence l’affiche de son prochain spectacle Gismonda, le résultat séduit tellement Sarah Bernhardt qu’elle lui signe un contrat d’exclusivité de six ans ! Mucha est lancé et devient une référence de l’Art Nouveau qui s’exporte à l’international. Son style si reconnaissable, aux lignes sinueuses, tout en fleurs et en couleurs chatoyantes, magnifie la beauté des femmes. Il a l’idée d’appliquer son style à de multiples domaines comme la publicité, la décoration intérieure ou encore le théâtre de la Belle Époque.
Pourtant, les véritables ambitions de cet artiste sont toutes autres : Alphonse Mucha, qui se veut plus engagé, aspire à créer des œuvres aux desseins plus nobles afin de mettre son art au service de la fraternité universelle. Franc-maçon actif et ardent défenseur du peuple slave, Mucha développera toute sa vie un art qui se veut « libérateur », en lui donnant une identité à la fois tchèque, slave, mais aussi humaniste.
©Culturespaces – Hôtel de Caumont, affiche exposition Mucha.
Né à Ivančice en actuelle République tchèque, Alphonse Mucha grandit dans une province slave de l’Empire austro-hongrois avant de rejoindre Paris en 1887, après une formation académique à l’École des Beaux-Arts de Munich. C’est au cours de ces années de jeunesse qu’il se construit une conscience politique engagée où l’affirmation de l’identité des peuples slaves occupe une place centrale.
Sa rencontre avec Sarah Bernhardt fut sans doute son ticket pour la postérité, en lui offrant une forte visibilité, il devient l’affichiste le plus courtisé de Paris. Dès la fin 1894, alors que l’imprimeur de la Divine lui commande en urgence l’affiche de son prochain spectacle Gismonda, le résultat séduit tellement Sarah Bernhardt qu’elle lui signe un contrat d’exclusivité de six ans ! Mucha est lancé et devient une référence de l’Art Nouveau qui s’exporte à l’international. Son style si reconnaissable, aux lignes sinueuses, tout en fleurs et en couleurs chatoyantes, magnifie la beauté des femmes. Il a l’idée d’appliquer son style à de multiples domaines comme la publicité, la décoration intérieure ou encore le théâtre de la Belle Époque.
Pourtant, les véritables ambitions de cet artiste sont toutes autres : Alphonse Mucha, qui se veut plus engagé, aspire à créer des œuvres aux desseins plus nobles afin de mettre son art au service de la fraternité universelle. Franc-maçon actif et ardent défenseur du peuple slave, Mucha développera toute sa vie un art qui se veut « libérateur », en lui donnant une identité à la fois tchèque, slave, mais aussi humaniste.
L’exposition de l’Hôtel de Caumont
©Culturespaces – Hôtel de Caumont, exposition Mucha.
À travers près de 120 œuvres provenant de la Fondation Mucha, cette exposition met en lumière toute la splendeur et l’évolution du style Mucha où mysticisme, symbolisme, identité slave et beauté se côtoient.
Cette exposition a pour but de montrer non seulement comment l’œuvre de Mucha, mêlant différentes esthétiques, est fondamentalement engagée, mais aussi comment l’usage et l’appel de la beauté sont empreints de symbolisme et de mysticisme. Mucha, pour qui l’art revêt un caractère universel, tente d’affirmer ses intentions artistiques dans son œuvre. Outre l’évolution du style graphique de Mucha et l’inspiration mystique de son langage visuel, l’exposition met à l’honneur la pensée engagée de l’artiste en tant qu’élément constitutif de ses œuvres empreintes de beauté et d’harmonie.
À côté des œuvres les plus appréciées de l’époque révélant Mucha en tant que plus grand représentant de l’Art nouveau (comme les célèbres affiches publicitaires dont celles réalisées pour Sarah Bernhardt ainsi que les fameux panneaux décoratifs), le public pourra admirer les peintures de l’artiste, rarement montrées, à travers une lecture symboliste et allégorique. L’exposition révèle également son travail méconnu de la photographie, à la fois dans son studio du Paris fin-de-siècle mais aussi à travers les photographies documentaires et de mises en scène qu’il a produites dans le cadre de ses recherches pour sa série de peintures monumentales à la gloire de l’histoire de son peuple L’Épopée slave.
©Culturespaces – Hôtel de Caumont, exposition Mucha.
À travers près de 120 œuvres provenant de la Fondation Mucha, cette exposition met en lumière toute la splendeur et l’évolution du style Mucha où mysticisme, symbolisme, identité slave et beauté se côtoient.
Cette exposition a pour but de montrer non seulement comment l’œuvre de Mucha, mêlant différentes esthétiques, est fondamentalement engagée, mais aussi comment l’usage et l’appel de la beauté sont empreints de symbolisme et de mysticisme. Mucha, pour qui l’art revêt un caractère universel, tente d’affirmer ses intentions artistiques dans son œuvre. Outre l’évolution du style graphique de Mucha et l’inspiration mystique de son langage visuel, l’exposition met à l’honneur la pensée engagée de l’artiste en tant qu’élément constitutif de ses œuvres empreintes de beauté et d’harmonie.
À côté des œuvres les plus appréciées de l’époque révélant Mucha en tant que plus grand représentant de l’Art nouveau (comme les célèbres affiches publicitaires dont celles réalisées pour Sarah Bernhardt ainsi que les fameux panneaux décoratifs), le public pourra admirer les peintures de l’artiste, rarement montrées, à travers une lecture symboliste et allégorique. L’exposition révèle également son travail méconnu de la photographie, à la fois dans son studio du Paris fin-de-siècle mais aussi à travers les photographies documentaires et de mises en scène qu’il a produites dans le cadre de ses recherches pour sa série de peintures monumentales à la gloire de l’histoire de son peuple L’Épopée slave.
Un Centre d’Art dans un Hôtel particulier du XVIIIe siècle
©Mildred Forman pour ATTITUDE Luxe – Hôtel de Caumont
Ce magnifique hôtel particulier classé, du quartier mazarin, offre au soleil aixois ses pierres de taille des carrières de Bibémus, au ton chaleureux. La porte d'entrée légèrement cintrée, est surmontée d'une clef ornée d'un masque de faune, du sculpteur Adrien Dhuez et encadrée de quatre pilastres doriques soutenant une frise composée de frises, aux motifs allégoriques des faits d'armes des Réauville, sculptée dès 1717 par Jean-Baptiste Rambot, ainsi que des roses et des gouttes du balcon central. L’ensemble est d’une parfaite harmonie
Le hall d’entrée offre un sol composé d'un dallage en carreaux carrés alternés, de marbre blanc et marbre noir. Sur son côté gauche il est flanqué d'un escalier avec une rampe en fer forgé réalisé par le serrurier Raynaud en 1722, avec des volutes et des entrelacs où sont insérés des médaillons ovales ornés de la lettre « R ». La cage de l'escalier est encadrée de deux atlantes, d’Honoré Gastaud et d’Esprit Routier, qui soutiennent la poutre maîtresse du premier palier.
Sur sa gauche, il dessert plusieurs salons qui abrite un salon de thé -restaurant tout à fait charmant, très lumineux, dont les grandes fenêtres donnent sur des jardins à la française et la fontaine dite des Trois Tritons.
Depuis 1964, l’hôtel appartenait à la ville d'Aix-en-Provence, qui le transforma en Conservatoire de musique. Puis en 2013, le bâtiment fut vendu à Culturespaces qui réalisa une extraordinaire rénovation de 12,8 millions d’euros ... pour en faire un lieu consacré à des expositions temporaires de peinture et dédié au piano. Depuis son inauguration en mai 2015, ce Centre d’Art est un lieu élégant dédié à la culture.
©Mildred Forman pour ATTITUDE Luxe – Hôtel de Caumont
Ce magnifique hôtel particulier classé, du quartier mazarin, offre au soleil aixois ses pierres de taille des carrières de Bibémus, au ton chaleureux. La porte d'entrée légèrement cintrée, est surmontée d'une clef ornée d'un masque de faune, du sculpteur Adrien Dhuez et encadrée de quatre pilastres doriques soutenant une frise composée de frises, aux motifs allégoriques des faits d'armes des Réauville, sculptée dès 1717 par Jean-Baptiste Rambot, ainsi que des roses et des gouttes du balcon central. L’ensemble est d’une parfaite harmonie
Le hall d’entrée offre un sol composé d'un dallage en carreaux carrés alternés, de marbre blanc et marbre noir. Sur son côté gauche il est flanqué d'un escalier avec une rampe en fer forgé réalisé par le serrurier Raynaud en 1722, avec des volutes et des entrelacs où sont insérés des médaillons ovales ornés de la lettre « R ». La cage de l'escalier est encadrée de deux atlantes, d’Honoré Gastaud et d’Esprit Routier, qui soutiennent la poutre maîtresse du premier palier.
Sur sa gauche, il dessert plusieurs salons qui abrite un salon de thé -restaurant tout à fait charmant, très lumineux, dont les grandes fenêtres donnent sur des jardins à la française et la fontaine dite des Trois Tritons.
Depuis 1964, l’hôtel appartenait à la ville d'Aix-en-Provence, qui le transforma en Conservatoire de musique. Puis en 2013, le bâtiment fut vendu à Culturespaces qui réalisa une extraordinaire rénovation de 12,8 millions d’euros ... pour en faire un lieu consacré à des expositions temporaires de peinture et dédié au piano. Depuis son inauguration en mai 2015, ce Centre d’Art est un lieu élégant dédié à la culture.
Le café Caumont
©Culturespaces – Hôtel de Caumont, salon de thé
La pause déjeuner ou goûter est tout à fait recommandée ! Non seulement le cadre est délicieusement raffiné, mais l’offre de restauration propose une carte originale et gouteuse, sans oubliés les desserts (très) gourmands présentés sur un charriot, non ... vous ne pourrez pas résister ! Le service est souriant et l’addition correcte.
Sur la droite de l’entrée, une librairie-boutique est installée dans le décor de l’ancienne bibliothèque et d’un cabinet de curiosité propose un large choix d’objets et de livres, une sélection idéale pour rapporter quelques cadeaux délicats aux proches.
Hôtel de Caumont Centre d’art (À quelques pas du Cours Mirabeau)
3, rue Joseph Cabassol
13100 Aix-en-Provence
Exposition Mucha Jusqu’ au 24 mars 2024
Tous les jours de 10h à 18h, dernière admission 30 minutes avant la fermeture du musée.
Parking Mignet : 5 avenue Malherbe 13100 Aix-en-provence
Mucha | Hôtel de Caumont - Centre d'Art (caumont-centredart.com)
©Culturespaces – Hôtel de Caumont, salon de thé
La pause déjeuner ou goûter est tout à fait recommandée ! Non seulement le cadre est délicieusement raffiné, mais l’offre de restauration propose une carte originale et gouteuse, sans oubliés les desserts (très) gourmands présentés sur un charriot, non ... vous ne pourrez pas résister ! Le service est souriant et l’addition correcte.
Sur la droite de l’entrée, une librairie-boutique est installée dans le décor de l’ancienne bibliothèque et d’un cabinet de curiosité propose un large choix d’objets et de livres, une sélection idéale pour rapporter quelques cadeaux délicats aux proches.
Hôtel de Caumont Centre d’art (À quelques pas du Cours Mirabeau)
3, rue Joseph Cabassol
13100 Aix-en-Provence
Exposition Mucha Jusqu’ au 24 mars 2024
Tous les jours de 10h à 18h, dernière admission 30 minutes avant la fermeture du musée.
Parking Mignet : 5 avenue Malherbe 13100 Aix-en-provence
Mucha | Hôtel de Caumont - Centre d'Art (caumont-centredart.com)
©Mildred Forman pour ATTITUDE Luxe – Hôtel de Caumont, jardin.
Jeanne de Lombardy