À bientôt 95 printemps, le photographe Elliot Erwitt, bien que vivant à New-York, a participé de manière active à la mise en place de cette exposition au Musée Maillol, qui met en avant son œuvre, à la fois drôle, sensible et émouvante. C’est la rétrospective la plus complète à ce jour de son travail. Photographe professionnel, il a intégré très jeune l’Agence Magnum, réalisant autant de portraits de célébrités que d’inconnus, sans oublier ceux de nos amis à quatre pattes !
Qui êtes-vous Elliot Erwitt ?
Elliot Erwitt est né à Paris en 1928, de parents russes émigrés. Après un passage par Milan et avant le début de la seconde guerre, sa famille émigre aux Etats-Unis où Elliot étudie d’emblée la photographie et le cinéma. En 1949, il retourne en Europe, en particulier en France et en Italie. Après son service militaire, il rejoint New-York, où il est engagé par Robert Capa sur plusieurs projets. Sur l’invitation de ce dernier, il entre en 1953 à l’Agence Magnum – créée en 1947 par Henri Cartier-Bresson, Robert Capa , George Rodger et Davit ‘Chim’ Seymour- et, dans le même temps, alors qu’il a à peine 25 ans, il collabore avec de prestigieux magazines.
Dans les années 70, Erwitt entame une carrière de réalisateur de cinéma et de télévision. Dans la décennie suivante, il produit dix-sept comédies, ainsi que des documentaires remarqués. Dès 1988, il commence à classer son impressionnante production qui, à ce jour, se monte à 600 000 négatifs dont 6 000 sont conservés par l’agence Magnum, dans lesquels se trouvent un grand nombre de portraits de célébrités.
Dans les années 1990 et 2000, le photographe mène une activité intense de publication, qui comprend aujourd’hui plus d’une quarantaine d’ouvrages. Au fil du temps Elliot Erwitt s’impose comme l’un des photographes majeurs de son temps, la rue est son terrain de jeu préféré mais son travail de commande l’intéresse tout autant, quel que soit le domaine, il y trouve toujours un intérêt artistique, quitte à détourner le sujet et l’entraîner sur le terrain de l’humour et de la surprise, puisqu’avant tout c’est l’émotion que provoque ses clichés qui le motive. C’est aussi la raison qui le pousse dans ses expositions, à refuser d’accompagner ses photographies de cartels bavards, il préfère laisser le spectateur éprouver sa propre émotion. Il se moque d’ailleurs de visiteurs de musées qui s’intéressent plus aux cartels qu’à l’œuvre elle-même dans une série de photographies qu’il a réalisées dans un musée.
Néanmoins, je conseille vivement aux visiteurs de prendre le Visio guide, car il reprend des propos oraux ou écrits d’Elliot Erwitt, sur le contexte d'une quarantaine de ses clichés, transmis intégralement par la voix d’un comédien.
©Elliot Erwitt - Autoportrait, San Francisco, Calfornie, Etats-Unis, 1979.
« Le but de prendre des photos est de ne pas avoir à expliquer les choses avec des mots. »
Elliot Erwitt
Elliot Erwitt est né à Paris en 1928, de parents russes émigrés. Après un passage par Milan et avant le début de la seconde guerre, sa famille émigre aux Etats-Unis où Elliot étudie d’emblée la photographie et le cinéma. En 1949, il retourne en Europe, en particulier en France et en Italie. Après son service militaire, il rejoint New-York, où il est engagé par Robert Capa sur plusieurs projets. Sur l’invitation de ce dernier, il entre en 1953 à l’Agence Magnum – créée en 1947 par Henri Cartier-Bresson, Robert Capa , George Rodger et Davit ‘Chim’ Seymour- et, dans le même temps, alors qu’il a à peine 25 ans, il collabore avec de prestigieux magazines.
Dans les années 70, Erwitt entame une carrière de réalisateur de cinéma et de télévision. Dans la décennie suivante, il produit dix-sept comédies, ainsi que des documentaires remarqués. Dès 1988, il commence à classer son impressionnante production qui, à ce jour, se monte à 600 000 négatifs dont 6 000 sont conservés par l’agence Magnum, dans lesquels se trouvent un grand nombre de portraits de célébrités.
Dans les années 1990 et 2000, le photographe mène une activité intense de publication, qui comprend aujourd’hui plus d’une quarantaine d’ouvrages. Au fil du temps Elliot Erwitt s’impose comme l’un des photographes majeurs de son temps, la rue est son terrain de jeu préféré mais son travail de commande l’intéresse tout autant, quel que soit le domaine, il y trouve toujours un intérêt artistique, quitte à détourner le sujet et l’entraîner sur le terrain de l’humour et de la surprise, puisqu’avant tout c’est l’émotion que provoque ses clichés qui le motive. C’est aussi la raison qui le pousse dans ses expositions, à refuser d’accompagner ses photographies de cartels bavards, il préfère laisser le spectateur éprouver sa propre émotion. Il se moque d’ailleurs de visiteurs de musées qui s’intéressent plus aux cartels qu’à l’œuvre elle-même dans une série de photographies qu’il a réalisées dans un musée.
Néanmoins, je conseille vivement aux visiteurs de prendre le Visio guide, car il reprend des propos oraux ou écrits d’Elliot Erwitt, sur le contexte d'une quarantaine de ses clichés, transmis intégralement par la voix d’un comédien.
©Elliot Erwitt - Autoportrait, San Francisco, Calfornie, Etats-Unis, 1979.
« Le but de prendre des photos est de ne pas avoir à expliquer les choses avec des mots. »
Elliot Erwitt
La vie est un jeu
Elliot Erwitt est un personnage qui aime jouer, son regard est tendre, malicieux et rempli d’humour. Sa manière de capter le temps est pleine de gaité et d’insolence. Son travail de commande est en couleurs, alors que son travail personnel est plutôt en noir et blanc, même si parfois l’inverse peut aussi de temps en temps être vrai !
Les archives couleurs ont été spécialement mises en valeur dans une section pour cette exposition par Isabelle Benoit, l'une des curatrices de cette exposition. Il y a aussi de nombreux autoportraits qui donne du corps à l’exposition en indiquant son parcours, comme un jeu de couleurs issues de la chromatique et de la charte graphique de kodak.
Huit thèmes sont définis par Elliot Erwitt : le couple, les enfants, les plages, l'abstraction, les villes, les chiens, les femmes, les musées ...
Il ne photographie jamais de paysage, à l’exception des plages -mais uniquement avec une ou des présences humaines- ce qui lui donne l’occasion de travailler sur les nuances (ce n’est pas un photographe de l’opposition) et de caractériser les habitudes des différentes nationalités. C’est un moyen pour le photographe de se moquer avec tendresse de certaines coutumes !
Il a toujours été très intéressé par le cinéma, même avant d’y travailler et a créé ce qu’il appelle des séquences – une suite de deux, trois ou quatre photographies, voir plus comme dans celle sur le parasol qui refuse de se refermer- grâces auxquelles il raconte de petites histoires et dans lesquelles il invite souvent le spectateur à inventer la fin.
Les enfants sont un thème important pour Elliot Erwitt, il les photographie avec tendresse et certaines de ses photographies sont devenues des icônes. La première, date des années 1950 et a été repérée par l’agence Magnum, qui recherchait à nourrir le thème « family photographer », afin de sortir de la périodes des reportages de guerre .
L’agence Magnum a permis de donner le copyright aux auteurs ce qui à l’époque était une avancée considérable et une source de revenu pour les photographes.
Elliot Erwitt apprécie la lumière naturelle dans son travail personnel, il aime jouer avec des lignes obliques, un point de fuite et les ombres. En regardant ses négatifs Erwitt, s’est aperçu qu’il y avait de nombreux chiens, il a fini par utiliser le chien comme un complément à l’humanité des hommes et des femmes, comme reflet et comme contre-point. Dans l’affiche de l'exposition, qui est un visuel de commande pour une marque de chaussures, pris en 1974, à New-Yorkd, Elliot nous offre un travail structuré qui présente une composition parfaitement équilibrée entre les chiens et les jambes, qui correspond bien à sa marque de fabrique. Afin que les chiens aient les oreilles bien dressées, il utilisait un klaxonne et dans la rue, pour attirer leur attention il aboyait !
©Elliot Erwitt - Birmingham, Angleterre, 1991.
Elliot Erwitt est un personnage qui aime jouer, son regard est tendre, malicieux et rempli d’humour. Sa manière de capter le temps est pleine de gaité et d’insolence. Son travail de commande est en couleurs, alors que son travail personnel est plutôt en noir et blanc, même si parfois l’inverse peut aussi de temps en temps être vrai !
Les archives couleurs ont été spécialement mises en valeur dans une section pour cette exposition par Isabelle Benoit, l'une des curatrices de cette exposition. Il y a aussi de nombreux autoportraits qui donne du corps à l’exposition en indiquant son parcours, comme un jeu de couleurs issues de la chromatique et de la charte graphique de kodak.
Huit thèmes sont définis par Elliot Erwitt : le couple, les enfants, les plages, l'abstraction, les villes, les chiens, les femmes, les musées ...
Il ne photographie jamais de paysage, à l’exception des plages -mais uniquement avec une ou des présences humaines- ce qui lui donne l’occasion de travailler sur les nuances (ce n’est pas un photographe de l’opposition) et de caractériser les habitudes des différentes nationalités. C’est un moyen pour le photographe de se moquer avec tendresse de certaines coutumes !
Il a toujours été très intéressé par le cinéma, même avant d’y travailler et a créé ce qu’il appelle des séquences – une suite de deux, trois ou quatre photographies, voir plus comme dans celle sur le parasol qui refuse de se refermer- grâces auxquelles il raconte de petites histoires et dans lesquelles il invite souvent le spectateur à inventer la fin.
Les enfants sont un thème important pour Elliot Erwitt, il les photographie avec tendresse et certaines de ses photographies sont devenues des icônes. La première, date des années 1950 et a été repérée par l’agence Magnum, qui recherchait à nourrir le thème « family photographer », afin de sortir de la périodes des reportages de guerre .
L’agence Magnum a permis de donner le copyright aux auteurs ce qui à l’époque était une avancée considérable et une source de revenu pour les photographes.
Elliot Erwitt apprécie la lumière naturelle dans son travail personnel, il aime jouer avec des lignes obliques, un point de fuite et les ombres. En regardant ses négatifs Erwitt, s’est aperçu qu’il y avait de nombreux chiens, il a fini par utiliser le chien comme un complément à l’humanité des hommes et des femmes, comme reflet et comme contre-point. Dans l’affiche de l'exposition, qui est un visuel de commande pour une marque de chaussures, pris en 1974, à New-Yorkd, Elliot nous offre un travail structuré qui présente une composition parfaitement équilibrée entre les chiens et les jambes, qui correspond bien à sa marque de fabrique. Afin que les chiens aient les oreilles bien dressées, il utilisait un klaxonne et dans la rue, pour attirer leur attention il aboyait !
©Elliot Erwitt - Birmingham, Angleterre, 1991.
Un dialogue entre Maillol et Elliot Erwitt
Maillol a représenté la femme tout au long de sa vie, en s’inspirant de quelques Muses, pour Elliot Erwitt c’est un peu un contre-point dans le sens où pour lui toutes les femmes sont des muses universelles, c’est la diversité des situations des femmes qui l’intéresse. Dans la collection « Regarding Women » les photographies représentent aussi bien des femmes très célèbres, comme la Princesse Grâce de Monaco, Marilyn Monroe lors du tournage du film Misfits, ou Jackie Kennedy lors de l’enterrement de Robert Kennedy, que des anonymes, mais aussi de Dina, sa compagne. Il avait des liens très forts avec Robert Capa et il a réalisé un cliché intense de la mère de Capa couchée sur la tombe de son fils.
L’humour est aussi présent dans cette section, en particulier lors d’un passage au Nicaragua, Elliot où capture le présence d’une femme où le comique de situation est tout à fait inattendu. Mais aussi dans un cliché pris sur le vif au Prado en 1995, à Madrid, devant deux œuvres, l’une représentant une femme nue devant lesquelles il n’y a que des visiteurs hommes et l’autre, juste à côté, représentant la même femme mais habillée devant lesquelles se tient une visiteuse !
©Elliot Erwitt - De gauche à droite : Frank Taylor, Montgomery Clift, Eli Wallach, Arthur Miller, Marilyn Monroe, John Huston et Clark Gable sur le tournage du film Les Désaxés, Reno, Nevada, États-Unis, 1960. Tournage du film The Misfits (Les Désaxés.)
Espace Kolor
Kolor à la demande d’Elliot Erwitt, avec un « K » comme Kodak, en hommage au fondateur de la marque, Georges Eastman. Ce dernier pensant que les gens retenaient plus facilement les mots commençant par un K !
Cette section permet de s’immerger dans les travaux de commande, dont la couleur permet rehausser et de remplir un cahier des charges afin de vendre du rêve ou des éléments très précis quand il s’agit de d’un travail de photoreporter.
Les sous-sections permettent de recréer des environnements, comme celui de l’Amérique des années 50-60, période durant laquelle Elliot reçoit un très grands nombres de commandes, il accepte tout. C’est un boulimique de travail et il adore être confronté à de nouveaux thèmes, comme un défi mais exige de garder ses droits sur les négatifs. En France, Elliot à beaucoup travaillé pour l’agence de promotion du tourisme, dont l’objectif était de faire venir des touristes américains. Il résume à merveille le savoir-vivre à la française ! Il y a aussi une dimension Européenne dans son travail, il a voyagé en Allemagne, Irlande, Pays-Bas, Espagne, ... il photographie les traditions, les cultures, la vie au quotidien en introduisant des sujets plus vastes, avec toujours des lignes horizontales et verticales.
©Elliot Erwitt - Publicité pour le tourisme français, Paris, France, 1963.
En 57, il est témoin de la 1ère apparition du missile soviétique, parlant russe couramment, il est plus facile pour lui d’être invité. En 67, il va en Sibérie pour photographier la vie quotidienne. Il rapporte une vision très différente de ce qu’à l’époque on pouvait imaginer.
Passionné par le milieu de la mode, dans ses séries mode, il a le souci de détail et met en exergue les conditions de travail des femmes et il ose des mises en scène très maîtrisées et souvent décalées, enclines à capter l’attention du spectateur ce qui est sa marque de fabrique.
Dans la dernière partie, se trouve des photographies de personnalités, dont en particulier, celle où l’on voit Richard Nixon et Nikita Khrouchtchev qui sont sur un salon à Moscou, en 1959 On peut penser qu’il s’agit d’un débat politique, en fait il n’en est rien, c’est une rencontre tout à fait fortuite entre les deux hommes qui a lieu à la foire américaine à Moscou sur le stand de la marque Frigidaire, qui avait commandé à Elliot Erwitt des photographies de ses produits. Il entendant parler de la visite officielle de Nixon, et se glisse dans le stand d’en face pour mieux voir les deux hommes. La conversation est désagréable entre les deux, agressive et grossière. Comme Elliot parle à la fois russe et américain, il comprend qu’ils se confrontent sur les avantages de la viande rouge américaine et de ceux du chou rouge russe ! Erwitt prend plusieurs clichés et envoie l'un d'entre eux au responsable du stand pour le remercier d’avoir pu s’y positionner pour faire cette série. Par la suite, cet homme devient le responsable de campagne présidentielle de Nixon pour son élection, et il utilise le négatif comme symbole de l’anticommunisme. La photo est reproduite à des millions d’exemplaires et va être mise sur les affiches et tous les objets qui servent à illustrer la campagne. Elliot a envoyé sa facture pour que ses droits lui soient payés ! Il a reçu une somme très modeste par rapport à l’ampleur de l’utilisation du cliché mais n’a pas poursuivi vu le contexte...
Note : ceci est une photo prise lors de la viste de l'exposition et ne rendant pas la qualité de l'original de ©Elliot Erwitt - Nikita Khrouchtchev et Richard Nixon, Moscou, URSS, juillet 1959.
Kolor à la demande d’Elliot Erwitt, avec un « K » comme Kodak, en hommage au fondateur de la marque, Georges Eastman. Ce dernier pensant que les gens retenaient plus facilement les mots commençant par un K !
Cette section permet de s’immerger dans les travaux de commande, dont la couleur permet rehausser et de remplir un cahier des charges afin de vendre du rêve ou des éléments très précis quand il s’agit de d’un travail de photoreporter.
Les sous-sections permettent de recréer des environnements, comme celui de l’Amérique des années 50-60, période durant laquelle Elliot reçoit un très grands nombres de commandes, il accepte tout. C’est un boulimique de travail et il adore être confronté à de nouveaux thèmes, comme un défi mais exige de garder ses droits sur les négatifs. En France, Elliot à beaucoup travaillé pour l’agence de promotion du tourisme, dont l’objectif était de faire venir des touristes américains. Il résume à merveille le savoir-vivre à la française ! Il y a aussi une dimension Européenne dans son travail, il a voyagé en Allemagne, Irlande, Pays-Bas, Espagne, ... il photographie les traditions, les cultures, la vie au quotidien en introduisant des sujets plus vastes, avec toujours des lignes horizontales et verticales.
©Elliot Erwitt - Publicité pour le tourisme français, Paris, France, 1963.
En 57, il est témoin de la 1ère apparition du missile soviétique, parlant russe couramment, il est plus facile pour lui d’être invité. En 67, il va en Sibérie pour photographier la vie quotidienne. Il rapporte une vision très différente de ce qu’à l’époque on pouvait imaginer.
Passionné par le milieu de la mode, dans ses séries mode, il a le souci de détail et met en exergue les conditions de travail des femmes et il ose des mises en scène très maîtrisées et souvent décalées, enclines à capter l’attention du spectateur ce qui est sa marque de fabrique.
Dans la dernière partie, se trouve des photographies de personnalités, dont en particulier, celle où l’on voit Richard Nixon et Nikita Khrouchtchev qui sont sur un salon à Moscou, en 1959 On peut penser qu’il s’agit d’un débat politique, en fait il n’en est rien, c’est une rencontre tout à fait fortuite entre les deux hommes qui a lieu à la foire américaine à Moscou sur le stand de la marque Frigidaire, qui avait commandé à Elliot Erwitt des photographies de ses produits. Il entendant parler de la visite officielle de Nixon, et se glisse dans le stand d’en face pour mieux voir les deux hommes. La conversation est désagréable entre les deux, agressive et grossière. Comme Elliot parle à la fois russe et américain, il comprend qu’ils se confrontent sur les avantages de la viande rouge américaine et de ceux du chou rouge russe ! Erwitt prend plusieurs clichés et envoie l'un d'entre eux au responsable du stand pour le remercier d’avoir pu s’y positionner pour faire cette série. Par la suite, cet homme devient le responsable de campagne présidentielle de Nixon pour son élection, et il utilise le négatif comme symbole de l’anticommunisme. La photo est reproduite à des millions d’exemplaires et va être mise sur les affiches et tous les objets qui servent à illustrer la campagne. Elliot a envoyé sa facture pour que ses droits lui soient payés ! Il a reçu une somme très modeste par rapport à l’ampleur de l’utilisation du cliché mais n’a pas poursuivi vu le contexte...
Note : ceci est une photo prise lors de la viste de l'exposition et ne rendant pas la qualité de l'original de ©Elliot Erwitt - Nikita Khrouchtchev et Richard Nixon, Moscou, URSS, juillet 1959.
Son univers de travail
Une évocation du studio new-yorkais, d’Elliot Erwitt a été réalisée, même s’il n’y a pas d’objets originaux, la mise en scène est directement inspirée des archives sur la vie du photographe. On y voit les klaxons qu’il utilise pour faire dresser les oreilles des chiens et faire rire ses modèles avec l’esprit de surprise. Des planches contact de ses clichés sont présentées, qu’il recadrait souvent. Dans cet atelier reconstitué, sont également évoqués son activité de réalisateur et d’éditeur de ses propres livres.
Des documents qui mettent en exergue les liens étroits qu’entretenait Elliot avec l’Agence Magnum peuvent être consultés. « Magnum is my home », disait souvent Elliot Erwitt. L’espace présente aussi un montage audio-visuel exclusif, montant l’artiste au travail.
Avec le regard d’Elliot Erwitt, la vie est sérieusement drôle !
Note : ceci est une photo prise lors de la viste de l'exposition et ne rendant pas la qualité de l'original de ©Elliot Erwitt - Séance photo de mode, New-York, Etat-Unis, 1989.
Une évocation du studio new-yorkais, d’Elliot Erwitt a été réalisée, même s’il n’y a pas d’objets originaux, la mise en scène est directement inspirée des archives sur la vie du photographe. On y voit les klaxons qu’il utilise pour faire dresser les oreilles des chiens et faire rire ses modèles avec l’esprit de surprise. Des planches contact de ses clichés sont présentées, qu’il recadrait souvent. Dans cet atelier reconstitué, sont également évoqués son activité de réalisateur et d’éditeur de ses propres livres.
Des documents qui mettent en exergue les liens étroits qu’entretenait Elliot avec l’Agence Magnum peuvent être consultés. « Magnum is my home », disait souvent Elliot Erwitt. L’espace présente aussi un montage audio-visuel exclusif, montant l’artiste au travail.
Avec le regard d’Elliot Erwitt, la vie est sérieusement drôle !
Note : ceci est une photo prise lors de la viste de l'exposition et ne rendant pas la qualité de l'original de ©Elliot Erwitt - Séance photo de mode, New-York, Etat-Unis, 1989.
Informations pratiques
Musée Maillol
59-61, rue de Grenelle
75007 Paris
Exposition présentée par Tempora*, en collaboration avec le Musée Maillol et l'Agence Magnum.
*Tempora est une agence belge, créée en 1998, spécialisée dans la conception, la réalisation, la promotion et la gestion des musées, d'expositions et d'équipements culturels.
www.museemaillol.com
Horaires
10h30 à 18h30 tous les jours
et jusqu'à 22h00 le mercredi
Plein tarif : 16,50 €
Transports :
RER
Musée d'Orsay
Métro
Rue du Bac – Ligne 12
Saint-Sulpice – Ligne 4
Sèvres-Babylone – Ligne 10
Bus : 39, 63, 69, 83, 84, 86, 87, 70, 94, 95, 96.
Vélib
Raspail-Bac
Station n°07004, face au 2 bd Raspail
Parking Indigo Paris
Bac-Montalembert
Sèvres-Babylone
Invalides
L'affiche reprend une photographie de commande, prise à New-York en 1974. De cette prise de vue Elliot Erwitt indique "C'est un chien professionnel, un modèle payé".
Il prend la première photographie de ce genre en 1946, pour une marque de chaussure, estimant qu'il faut se mettre au niveau du regard du chien pour apprécier les chaussures ! Ety ajoute que les chiens ... ne se plaignent pas. Et ils ne demandent pas de tirages"...
Musée Maillol
59-61, rue de Grenelle
75007 Paris
Exposition présentée par Tempora*, en collaboration avec le Musée Maillol et l'Agence Magnum.
*Tempora est une agence belge, créée en 1998, spécialisée dans la conception, la réalisation, la promotion et la gestion des musées, d'expositions et d'équipements culturels.
www.museemaillol.com
Horaires
10h30 à 18h30 tous les jours
et jusqu'à 22h00 le mercredi
Plein tarif : 16,50 €
Transports :
RER
Musée d'Orsay
Métro
Rue du Bac – Ligne 12
Saint-Sulpice – Ligne 4
Sèvres-Babylone – Ligne 10
Bus : 39, 63, 69, 83, 84, 86, 87, 70, 94, 95, 96.
Vélib
Raspail-Bac
Station n°07004, face au 2 bd Raspail
Parking Indigo Paris
Bac-Montalembert
Sèvres-Babylone
Invalides
L'affiche reprend une photographie de commande, prise à New-York en 1974. De cette prise de vue Elliot Erwitt indique "C'est un chien professionnel, un modèle payé".
Il prend la première photographie de ce genre en 1946, pour une marque de chaussure, estimant qu'il faut se mettre au niveau du regard du chien pour apprécier les chaussures ! Ety ajoute que les chiens ... ne se plaignent pas. Et ils ne demandent pas de tirages"...
Carole Grouésy