Les pièces uniques de MAY nous touchent par leur expression sculpturale, elles donnent la sensation d'avoir toujours existé, imbibées d'intemporalité. Les parures de la créatrice, connaisseuse avertie de l'histoire de l'antiquité, mettent en valeur des pierres brutes, aux couleurs profondes et envoûtant, qui donnent vie à ces bijoux originaux.
Les racines de la vocation
Marie-Alexandrine Yvernault a grandi au centre de la France à l’exact endroit du beau pays de l’écrivaine George Sand, dans une très ancienne maison. Et c’est sans nul doute à l’abri de ces vieilles pierres riches d’histoires que naît son amour pour les choses du passé. Elle nourrit également une vraie passion pour l’Antiquité, comme en témoignent ses manchettes façon vestale ou ses colliers-plastron.
A douze ans déjà, elle le sait, elle sera antiquaire, c’est donc tout naturellement qu’au moment de choisir sa voie, elle s’inscrit à l’École du Louvre avant de se former à l’IESA (École Internationale des métiers de la culture et du marché de l’art). Très vite ensuite, elle suit sa vocation en ouvrant un stand au Marché Serpette, aux Puces de Saint-Ouen, où elle se spécialise dans les objets et le mobilier du début 20ème siècle aux années 80.
S’en suit sa découverte du milieu des marchands de bijoux anciens, qu’elle rejoint avec enthousiasme, au point de présenter bientôt les splendeurs qu’elle chine dans des foires de prestige, notamment à Las Vegas ou Miami.
Puis cette dénicheuse de talent s’installe dans une galerie de la rue de Beaune, au cœur du 7ème arrondissement de Paris.
Une sélection de décoration d’intérieur pointue, mais aussi de bijoux, font que rapidement Marie-Alexandrine Yvernault soit invitée à trois reprises au PAD – le plus prestigieux des salons de design ainsi qu’à la Biennale des Antiquaires en tant que jeune marchande, elle est repérée par la Magen H Gallery à New York, qui lui offre une vitrine dédiée aux bijoux d’artistes du 20ème siècle.
Le grand saut
Depuis un peu plus d’un an, Marie-Alexandrine Yvernault est passée du côté de la création, à la faveur d’une rencontre avec un artisan qui fabrique des pièces de haut-vol à l’instar de celles de Line Vautrin.
Marie-Alexandrine Yvernault a toujours été fascinée par les pierres, toutes uniques et qui la reconnectent immanquablement à la terre. Depuis longtemps, la créatrice chine cette matière première aussi brute que fascinante sans relâche, à Drouot, chez les lapidaires parisiens ou dans les foires d’antiquaires un peu partout dans le monde. Leurs merveilleuses imperfections guident sa main lorsqu’elle invente ses parures à chaque fois uniques, inspirée par de grands noms comme Jean Vendome, Lalaounis, Andew Grima ou Roland Schad, capables de magnifier des matériaux naturels et insolites comme de rompre avec les tous les codes en vigueur à leur époque.
Des pièces uniques tout en contrastes
Qu’il s’agisse de dioptase, d’améthyste, de cristal de roche, de tanzanite, de lapis-lazuli, de citrine, de malachite ou d’agate, à la manière de toutes les pierres ou minéraux magnifiés par Marie-Alexandrine Yvernault, chaque pièce de ses collections est unique. Réalisés en bronze ou en argent dorés, ces bijoux aux pierres surdimensionnées qu’on ne peut porter sans ressentir à chaque instant leur pesanteur majestueuse ne cessent de nous surprendre.
Pensées comme des sculptures, les œuvres de la créatrice sont de véritables œuvres d’art, réalisées par les plus talentueux des artisans, doreurs ou fondeurs, tous installés à Paris même, dans un esprit éthique.
Les pièces de Marie-Alexandrine Yvernault sont à découvrir et à acquérir en ligne, elles seront aussi à voir et à essayer (sur rendez-vous) dans l’ancien atelier des sculpteurs Jan et Joel Martel, chef-d’œuvre de Mallet-Stevens, abritant la galerie de l’antiquaire Éric Touchaleaume, dans le 16ème arrondissement. Signées d’un joli MAY, acronyme de son nom, elles feront sans conteste passer une émotion sincère.