Comme Jules Renard avait raison ! Et au mois d’août, la capitale française est encore plus charmante. ATTITUDE Luxe vous propose son carnet de voyage pour l’été 2022 : Nous avons pensé aux amoureux de la belle hôtellerie en choisissant Sofitel Le Scribe Paris Opéra et sa situation idéale entre Opéra, Madeleine et Concorde. Nous irons déjeuner ensemble au Grand Café Fauchon sur sa belle terrasse toute rose. Enfin, direction le Trocadéro pour un pique-nique à la manière du Grand Colbert. En route !

      


Vivre à la parisienne !


Entièrement rénové il y a deux ans, Sofitel Le Scribe Paris Opéra écrit une nouvelle page de son histoire. Une de plus, devrais-je dire, car voici un lieu où l’Histoire et les histoires se racontent depuis 1863…
A deux pas du Louvre, du Faubourg Saint-Honoré et de l’énergie du Boulevard Haussmann, l’Hôtel Scribe et sa magnifique façade haussmannienne voient le jour dans le cadre de la création du désormais incontournable quartier de l’Opéra. Lieux de passage de millions de visiteurs, le quartier des Grands Boulevards et les grands magasins sont une référence incontournable de l’art de vivre à la parisienne. C’est d’ailleurs au rez-de-chaussée de cette même adresse - le 1 rue Scribe - que le malletier Louis Vuitton, fournisseur attitré de l’Impératrice Eugénie et de la cour impériale, choisit d’ouvrir l’une de ses premières boutiques parisiennes.
Dès son inauguration, Le Scribe devient immédiatement une institution parisienne et un catalyseur des élites de l’époque. Le Jockey Club s’y installe et en fait le siège du symbole le plus élitiste de la société française et européenne du Second Empire.  

      

C’est aussi au Scribe que les Frères Lumière présentent en 1895 la toute première projection mondiale du cinéma. On peut d’ailleurs encore voir le cinématographe qui leur servit à l’époque. Sofitel Le Scribe est donc une adresse typiquement parisienne, et la synthèse d’éléments qui incarne l’identité de Paris : L’art, l’histoire, une certaine sophistication décomplexée, un luxe discret mais assumé. Voilà l’histoire que Wilson Associates et son directeur artistique Tristan Auer ont voulu raconter en se lançant en 2018 dans la rénovation de l’hôtel dans l’esprit de convivialité et d'exclusivité du Jockey Club. Le ton est donné dès le lobby avec son espace décloisonné dédié à la restauration et à la détente. Le bar central façon « comptoir » relie le restaurant et le lobby lounge et en fait un espace de vie à toute heure du jour et de la nuit.

  

Côté chambres, Wilson Associates reprend les codes de l’appartement parisien, notamment marqué par la cheminée, les moulures et bas lambris, ou encore la tête de lit en tissu. Dans ma Suite Terrasse, la cheminée est la pièce maîtresse de la chambre et articule le salon, la chambre à coucher et la salle de bains. Inspirée des appartements haussmanniens, son cœur est habillé d'un carrelage rectangulaire blanc, référence au métro parisien. Les bas-reliefs, médaillons et vases rappellent les ateliers d’artistes et sont une référence aux musées parisiens. On retrouve encore des visuels bigarrés et vifs aux murs. Une moquette couture rappelle le tissu caractéristique de Chanel, le tweed chiné. J’adore immédiatement la tête de lit imaginée en paravent qui crée une atmosphère enveloppante, cosy et un peu baroque. Le tissu habillé de motifs floraux et animaliers est signé Dedar et rend hommage aux décorations des Coromandel, paravents chinois en vogue en Europe aux XVIIème et XVIIIème siècles. Sur ma table de nuit, trône un joli téléphone à cadran en bakélite, clin d’œil aux téléphones « crapaud » des années cinquante. Le dressing est ouvert en clin d’œil aux grands magasins et à leurs vitrines. Ma salle de bains est réalisée en sol terrazzo, et la robinetterie couleur rosée rappelle l’esprit Jockey Club- Men’s Club avec une touche féminine et douce.


 

Avant d’aller dîner, je profite de la vue du sixième étage. Côté impair, ma terrasse offre un espace de détente et de calme en plein cœur du vibrant premier arrondissement parisien. Côté pair, Paris s’offre à moi avec vue sur la Tour Eiffel et l’élégant boulevard des Capucines.

 

Installée au Bar du Scribe depuis le comptoir en demi-lune, je rêve à toutes les personnalités qui se sont croisées ici. QG des services de presse américains pendant la seconde guerre, vous pouviez croiser le général Eisenhower, le photographe Robert Capa et l’écrivain Ernest Hemingway. Joséphine Baker, quant à elle, descendait au 1 rue Scribe chaque fois qu’elle chantait à l’Olympia et plus tard avec sa tribu arc-en-ciel.
En lisant la carte du restaurant Rivages, je repense au cinéma des Frères Lumière et à leur film « L'arrivée d'un train en gare de La Ciotat »... Ah, la Méditerranée … car aujourd'hui, la carte fait la part belle à la cuisine méditerranéenne, la cuisine de la Riviera. Aux fourneaux, le Chef Denis Rippa (ex Chef de l’hôtel Matignon) met en scène légumes et fruits, poissons et crustacés, mais aussi crudo, risotto, pâtes et mythique tarte tropézienne. Les vins suivent et font voyager les hôtes du Sud de la France à l’Italie ou à la Grèce. Au menu du jour, une aubergine à la flamme avec son crémeux de burrata et sa menthe fraiche ; un ceviche de crevettes, lait de tigre à la grenade et sa ciboule de piadina (voyage en Italie…), un filet de bœuf sauté aux olives, aux prunes et au basilic. En dessert, le Saint-Honoré version abricot-romarin vient couronner ce délicieux dîner. Toute la lumière de la Méditerranée trouve ici son accomplissement, près d’une superbe verrière qui abrite un grand cerisier en fleurs, comme une volière aux papillons rosés. Sur les Rivages du Sofitel Le Scribe, la vie s’écoule doucement et sereinement.

        

     

L’équipe des Concierges Clefs d’Or souhaite faire vivre aux clients du Scribe une expérience de vie parisienne inoubliable. Envie de pique-niquer sur les bords de Seine, d’admirer la Tour Eiffel scintiller, d'aller à l'Opera ou de faire les magasins dans les plus belles boutiques parisiennes ? C’est possible. Sofitel et Le Printemps Haussmann l’ont fait pour vous :  Accueil dans un salon VIP, accompagnement sur-mesure avec un personal shopper, remise de 5% sur les marques les plus prestigieuses et livraison de vos achats au Scribe. Faites-vous plaisir.

 
       

© Jean-Pierre Delagarde 

Pique-nique chic à la manière du Grand Colbert 

On ne présente plus cette institution parisienne du deuxième arrondissement. Le bâtiment actuel évoque l’ouverture de la galerie Colbert en 1828 qui devait concurrencer la galerie Vivienne. Sous Louis-Philippe, un magasin de nouveautés appelé « Au Grand Colbert » ouvrit ses portes ; le nom fut conservé jusqu’en 1900 où il fut transformé en restaurant. Le Grand Colbert appartient désormais à la célèbre lignée des brasseries parisiennes où est servie la quintessence de la cuisine française. C’est dans cet esprit qu’a été imaginé le panier de pique-nique (commandez-le soixante-douze heures à l'avance) que j’emporte ce jour-là dans les jardins du Trocadéro au pied de la Tour Eiffel. Au menu : Une demie bouteille de Champagne Jacquart, une demie bouteille de Rosé coteaux d’Aix en Provence BIO, une bouteille d’eau plate ou gazeuse, une terrine campagnarde aux châtaignes, des tranches de saumon Gravlax, un quart de poulet fermier froid mayonnaise et sa salade de haricots verts, un ceviche de daurade royale et sa salade de haricots verts, un paquet de Chips Tyrell, une mousse au chocolat noir et un riz au lait et amandes grillées. Et pour rendre ce moment gourmand confortable, Le Grand Colbert a prévu dans mon joli panier en osier un plaid et toute la vaisselle nécessaire. Comment ne pas succomber à ce déjeuner en amoureux ?

    



Grand Café Fauchon : 130 ans de gourmandise

Autre lieu, autre ambiance, autre suggestion,... Qui n’a jamais succombé devant les vitrines de cette enseigne iconique de la Place de la Madeleine ? Fruit du visionnaire Auguste Fauchon, cette maison réunit le meilleur du terroir et des savoir-faire français en un même lieu. Présent dans le monde entier, Fauchon incarne une conjugaison de talents, l’excellence de ses produits, une créativité et un travail de recherche et recettes inégalés. A Paris, au sein de l’Hôtel Fauchon, le Café nous régale d’une cuisine de saison flexible selon les appétits et le moment de la journée. Pour le déjeuner, la carte propose par exemple un gaspacho de tomate et de melon et son sorbet à l’estragon, une délicieuse tarte fine à l’artichaut, truffes d’été, pousses d’épinard et copeaux de champignon de Paris. Le koulibiac de saumon reste une valeur sûre en toute saison avec ses cœurs de romaine ! Et que faire lorsque la serveuse vous présente le plateau des desserts avec des éclairs au chocolat, au café et à la vanille, un Paris-Brest, une tarte aux deux citrons ou une tarte au chocolat Gianduja ? Se laisser tenter ? Tous les déguster ?
Fauchon fête aussi l’été à sa manière avec « Fauchon à la plage » : Installez-vous dans l’un des transats face à la Madeleine pour une gourmandise glacée produite en Savoie. Un voyage au gré des parfums estivaux que sont la fraise des bois, la mangue, le citron, le caramel beurre salé…
Enfin, et il n’est pas trop tôt pour prendre rendez-vous, la bûche de Noël et ses chalets prendront place devant l’Hôtel Fauchon. On nous promet de nombreuses surprises gourmandes et artisanales. A vos agendas !
 
      

www.sofitel-le-scribe-paris-opera.com
www.all.accor.com
www.legrandcolbert.fr
www.grandcafefauchon.fr