Entrer dans un magasin CFOC, c’est un peu pénétrer dans la Cité interdite, au cœur de Pékin. Soudain notre chemin croise un vieil homme qui trace à l’encre noire des écritures à même le sol. Ses gestes sont maîtrisés, lents, concentrés ; il émane de lui une sérénité profonde ; le trait lui permet de s’exprimer : ce travail éphémère est pour lui un art de vivre, une respiration et une raison d’être.
Traits à traits les collections de la rentrée prennent place
« Dans la calligraphie, ce qui m’intéresse, ce sont les interstices, le geste, l’épaisseur et le velouté du trait. Les caractères m’apparaissent comme des images, des figures, une succession de formes abstraites et géométriques. On en vient à ignorer leur signification. Les traits se croisent, se juxtaposent, se frôlent ; je leur ai donné le premier rôle dans cette nouvelle collection. »
Valérie Mayéko Le Héno, directrice de la création.
Sur la porcelaine, sur la soie ou le velours délicat, des traits graphiques comme des coups de pinceau s’épanouissent, remplissent l’espace, se répètent en cadence. C’est une écriture qui invite au dialogue entre les continents, à la rencontre de l’autre, au partage des arts de vivre. Comme un trait d’union bienveillant et généreux ; une philosophie qui nous anime depuis toujours.
Visuel © Mildred Forman pour ATTITUDE Luxe
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« Dans la calligraphie, ce qui m’intéresse, ce sont les interstices, le geste, l’épaisseur et le velouté du trait. Les caractères m’apparaissent comme des images, des figures, une succession de formes abstraites et géométriques. On en vient à ignorer leur signification. Les traits se croisent, se juxtaposent, se frôlent ; je leur ai donné le premier rôle dans cette nouvelle collection. »
Valérie Mayéko Le Héno, directrice de la création.
Sur la porcelaine, sur la soie ou le velours délicat, des traits graphiques comme des coups de pinceau s’épanouissent, remplissent l’espace, se répètent en cadence. C’est une écriture qui invite au dialogue entre les continents, à la rencontre de l’autre, au partage des arts de vivre. Comme un trait d’union bienveillant et généreux ; une philosophie qui nous anime depuis toujours.
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Caractère : Le bureau de la rentrée
Le bureau Caractère allie le bois de noyer naturel et une laque mate, associé à une ligne japonisante épurée. Dans leur atelier de Saigon, des artisans ébénistes, compagnons de la CFOC, travaillent le bois et la laque avec la même passion.
Le bois de noyer et la laque sont poncés et polis à la main, selon les techniques traditionnelles, pour obtenir des finitions parfaites. Un travail long et délicat pour un bureau aux dimensions généreuses et harmonieuses. La rentrée s’annonce bien !
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La ligne Bambou, un dessin naturellement CFOC
Le bambou est une inspiration pour la CFOC depuis les origines.
« S’il fallait, malgré la diversité des productions, résumer en un seul matériau, en une seule image dominante, les caractéristiques essentielles des objets usuels chinois, je choisirais le bambou. Il correspond à l’industrie, à l’invention, à l’imagination chinoise. Il y a une simplicité et une beauté évidente du bambou. » François Dautresme, fondateur de la CFOC.
La ligne Bambou, est une série de silhouettes inspirées des bambous et des nœuds qui enserrent leurs tiges géantes. Poufs, tabourets, bouts de canapé, plateaux et luminaires en bois laqué exhibent fièrement les couleurs de la saison : curry, bronze, sépia, sable... Des tonalités profondes, chaleureuses, accueillantes, qui s’illuminent sous la lumière tamisée des abat-jours en lin ou en fibre d’Abaca.
Visuel © CFOC
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Le bambou est une inspiration pour la CFOC depuis les origines.
« S’il fallait, malgré la diversité des productions, résumer en un seul matériau, en une seule image dominante, les caractéristiques essentielles des objets usuels chinois, je choisirais le bambou. Il correspond à l’industrie, à l’invention, à l’imagination chinoise. Il y a une simplicité et une beauté évidente du bambou. » François Dautresme, fondateur de la CFOC.
La ligne Bambou, est une série de silhouettes inspirées des bambous et des nœuds qui enserrent leurs tiges géantes. Poufs, tabourets, bouts de canapé, plateaux et luminaires en bois laqué exhibent fièrement les couleurs de la saison : curry, bronze, sépia, sable... Des tonalités profondes, chaleureuses, accueillantes, qui s’illuminent sous la lumière tamisée des abat-jours en lin ou en fibre d’Abaca.
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Wabi : la simplicité des courbes
Comme sur les coussins Dori, des tracés réguliers apparaissent sur le mobilier Wabi. Lignes droites, courbes et contrecourbes, chemins imaginaires...
Dans l’atelier de Yogyakarta, sur l’île de Java, les cannes de rotin sont courbées à la vapeur pour obtenir un calepinage caractéristique des années 70, revisité par la CFOC.
Les gestes des artisans sont précis, les longues tiges sont alignées une à une, avec minutie, pour obtenir un mobilier aux arrondis évoquant les dessins réguliers des jardins zen ; apportant dans nos maisons des harmonies d’ailleurs.
« A notre manière, nous explorons un alphabet de formes composé de lignes, de traits, de traces et de tracés ... Sur le rotin, le coton ou la laque, nous créons notre écriture. »
Valérie Mayéko Le Héno
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Rouges en fête
Carmin, vermillon, cinabre : la fin de l’année sera rouge ! Rouge intense, vibrant, entraînant. Rouge sublime qui rencontre l’argent et le blanc sur la table de fête, sur les nœuds porte-bonheur qui s’invitent partout. Cercles entrelacés sur les serviettes fines, filets sur le verre, nœuds symboliques sur la laque.
Les lignes se côtoient, se multiplient ; les traits se séparent pour mieux se réunir. Comme un message de vœux rythmé qui se répète à l’infini ; des vœux de joie, de prospérité et de bonheur pour l’année à venir.
« Je me suis intéressée au graphisme moderne : comment les graffeurs, les graphistes inventent sans arrêt de nouvelles typographies ; en jouant sur les épaisseurs, le lettrage, la composition, les interstices. J’ai voulu retranscrire cette dynamique sur la collection de Noël. »
Valérie Mayéko Le Héno.
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Mizuhiki, un noeud symbolique
On raconte qu’au VIIème siècle de notre ère, arriva à la Cour Impériale du Japon un présent venant de Chine et destiné à l’Empereur. Le cadeau était protégé d’un emballage retenu par des bandelettes de chanvre, torsadées en ficelles fines.
Le premier Mizuhiki était né ! Un nœud complexe, symbolique, minutieusement réalisé, rapidement utilisé comme un sceau ultime dans tout le Japon.
Décliné sous de nombreuses formes, il est aujourd’hui un ornement qu’on ajoute aux cadeaux ; un message de vœux et d’affection, un porte-bonheur.
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www.cfoc.com
On raconte qu’au VIIème siècle de notre ère, arriva à la Cour Impériale du Japon un présent venant de Chine et destiné à l’Empereur. Le cadeau était protégé d’un emballage retenu par des bandelettes de chanvre, torsadées en ficelles fines.
Le premier Mizuhiki était né ! Un nœud complexe, symbolique, minutieusement réalisé, rapidement utilisé comme un sceau ultime dans tout le Japon.
Décliné sous de nombreuses formes, il est aujourd’hui un ornement qu’on ajoute aux cadeaux ; un message de vœux et d’affection, un porte-bonheur.
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Carole Grouésy
