Cette semaine, direction l’Allemagne : Nous vous invitons en Bavière à une immersion dans la vie munichoise. Nous allons suivre les traces de la famille Wittelsbach, savourer bretzels, Münchner Weibwurst (saucisses blanches) et crêpes impériales. Nous croiserons aussi sur Maximilianstrasse, les Champs-Elysées locaux, des tracht, culottes de peau et robes traditionnels. Venez avec nous sur la Marienplatz et visiter La Residenz. Et pour que vos nuits soient douces, nous avons choisi le Sofitel Munich Bayerpost Hotel 5* en hommage à l’art de vivre à la Française. Départ immédiat pour une ville dans l’air du temps.

 


Quelques repères historiques

On date la fondation de la ville de Munich au XIIème siècle, près d’un pont construit sur l’Isar, qui traverse la ville. Son nom, lui, vient littéralement du mot moines, à qui appartenaient ses terres. Suivent des noms qui émoustillent notre imaginaire, tels Frédéric Barberousse qui s’empare de Munich en 1180 et la livre à l’un de ses vassaux Othon 1er de Bavière avec qui nait la dynastie des Wittelsbach. Une dynastie qui régnera sur la Bavière jusqu’en 1918 !
La famille s’établit à Munich en 1254 et en fait sa capitale en 1504. Entre guerres et réformes religieuses, la ville ne cesse de se développer et la loi sur la pureté de la bière de 1516 joue aussi un rôle capital sur son avenir.
Maximilien 1er, Louis 1er (c’est à lui que l’on doit la première Oktoberfest) ou encore Maximilien II transforment la ville urbaine, son architecture et tous les lieux emblématiques artistiques. Après la guerre de 1871 et la victoire de la Prusse, la Bavière devient partie intégrante de l’empire fédéral allemand. En 1918, Munich est l’un des principaux nœuds politiques d’opposition engagés contre les conditions de paix imposées à l’Allemagne par le traité de Versailles. La famille Wittelsbach est destituée et l’Etat libre de Bavière créé. C’est aussi dans ce contexte que s’inscrit le putsch de Munich commandité par Hitler. Les nazis s’emparent du pouvoir dès 1933 et font de Munich le centre de leur idéologie. Depuis, les choses ont bien changé… En 2021, Munich est une ville verte où il fait bon vivre. Et c’est vrai que, dès sa périphérie, je suis frappée par la multitude des arbres. Enfin, au travers de mes nombreuses promenades, je vais vous montrer son magnifique centre historique, sa richesse culturelle et sa fameuse cuisine. Suivez-moi.
    


Histoire et contemporanéité au Sofitel Munich Bayerpost Hotel


Comme toujours, Sofitel a choisi un emplacement stratégique et un bâtiment historique pour son adresse dans la capitale de la Bavière. L’hôtel est installé dans l’ancienne poste royale du XIXème, à quelques minutes de la gare, du centre historique et de la très vibrante Marienplatz. En pénétrant dans le lobby, j’admire le design ultra contemporain et la longueur du lobby qui ouvre sur une immense verrière.
Dans ma chambre aux couleurs acidulées, je reconnais le confort et le raffinement qui ont fait la réputation des hôtels Sofitel. Luxueusement aménagée par le designer Harald Klein qui a créé pour chaque suite une ambiance unique, elle est composée d’une jolie banquette en cuir pour profiter de la vue sur Munich, d’une salle de bains toute en transparence et du célèbre lit MyBed®. Mais, l’heure n’est pas à la détente, j’ai rendez-vous au Musée BMW pour découvrir l’une des plus mythiques marques allemandes.

 

 


De la calèche à BMW (sic)

Même si certaines balades dans Munich peuvent encore se faire en calèche, je suis surprise depuis mon arrivée en Allemagne par la beauté des voitures. C’est de BMW dont les couleurs du logo rappellent le drapeau bavarois, que je vais vous parler aujourd’hui. Arrivée sur le site à deux pas du Parc olympique, je découvre deux bâtiments à l’architecture très futuriste : L’un abrite le musée, l’autre un showroom présentant les derniers modèles de la marque.
Née en 1916, BMW est issue de la fusion de deux entreprises fabriquant des moteurs d’avion. Entre-deux guerres, interdite de produire des moteurs par le Traité de Versailles, BMW se reconvertit et se lance dans les motocycles. Il faut attendre 1952 pour que la production d'automobiles démarre avec des modèles comme la 502 ou l'Isetta, petit véhicule urbain qui se vend à plus de 150 000 exemplaires.

   


En déambulant au milieu de toutes les voitures exposées, je m’amuse à choisir la mienne et m’arrête par exemple devant une BMW 507 de 1956 : Produit à deux cent cinquante exemplaires, ce modèle de couleur jaune a été acheté par Elvis Presley. Dans les années 1960, la Neue Klasse (Nouvelle Classe) se concrétise par l'apparition d'une berline 1500 qui s’impose par son image dynamique et rencontre d'emblée un immense succès. Puis, apparaissent dès 1970, les célèbres séries 3, 5, 6 et 7 qui s'identifient du premier coup d'œil grâce à leur calandre à quatre phares. Face à un marché en perpétuelle évolution, BMW lance en 2009 son crossover X1, puis X3, X5 et en 2019, le X7 est un SUV très haut de gamme, cousin technique du Rolls-Royce Cullinan. Pour l’essayer, rendez-vous au showroom où le X7 trône en majesté !

   


Diner à La Brasserie Délice du Sofitel

De retour à l’hôtel, je décide de dîner sur la terrasse du restaurant. Un peu à l’écart de la circulation, dîner sous les arbres fait partie du cérémonial estival. Enseigne française, Sofitel rend ici hommage à la typique brasserie parisienne. En passant devant la cuisine ouverte, j’ai presque envie de commander mon plat auprès des deux chefs qui sont en train de s’activer. Je choisis un saumon grillé tel qu’il est cuisiné en France, car demain soir, je dînerai à la mode munichoise. Néanmoins, en dessert, je déguste une spécialité locale, une Kaiserschmarrn. Petite histoire : Lors d’une partie de chasse dans le Tyrol, l’Empereur François-Joseph II et son épouse Sissi firent une halte dans une petite ferme. La paysanne leur prépara un repas à base de pâte à crêpes, de raisins secs et de confiture de prunes. Mais sa pâte accrocha et se résuma à une crêpe en morceaux ! Mais, Sissi et l’empereur la savourèrent tant qu’ils en firent leur dessert préféré. Le Kaiserschmarrn était né !

 

Direction la Marienplatz mais pas que,…

Après une bonne nuit dans MyBed® et un copieux petit-déjeuner, je suis prête pour arpenter les rues de Munich. Mon point de départ est le Mariensäule ou colonne de Marie, au centre de la Marienplatz. Tout autour de moi, se déploient de très importants monuments munichois : La Neues Rathaus ou Nouvel Hôtel de ville, érigé au XVème, s’impose avec son architecture baroque. Dans sa tour, se cache le Glockenspiel, magnifique carillon qui se met en route à onze heures et à midi. Il raconte plusieurs histoires : Un mariage royal, un tournoi de joute et une danse rituelle ; un joli spectacle tout en musique qui dure environ quinze minutes et se termine par l'apparition d’un oiseau doré qui gazouille trois fois. Juste derrière la place, ne manquez pas la Cathédrale Notre Dame de Munich du XVème siècle avec sa façade en pierres rouges et ses deux tours surmontées de dômes verts visibles de toute la ville. 

 


En remontant Residenzstrasse, je rejoins une seconde place et son environnement extraordinaire. Devant moi, se dresse le Feldherrnhalle dont l’architecture et les sculptures rappellent curieusement la Loggia dei Lanzi à Florence. L’Eglise des Théâtrins avec sa façade jaune de style rococo mérite elle-aussi le détour et est un des joyaux de la ville. Dans le prolongement, se trouve un adorable jardin italien le Hofgarten avec ses tilleuls et son joli temple de Diane. Munich, comme toutes les villes élégantes, possède d’élégantes boutiques : Elles s’étirent sur Maximilianstrasse et regroupent toutes les grandes maisons de couture. Admirez avant de débuter votre heure de shopping le mélange des façades alliant éléments gothiques et Renaissance. Et quelques promeneurs en tracht, qui ne manquent pas de surprendre.  Une autre curiosité ! 

 


Dans l’univers des Wittelsbach

Terminons maintenant cette belle journée par une visite de la Residenz et entrons dans l’un des plus grands complexes palatiaux d’Allemagne : Cent trente pièces et 23 000m2 de toitures réparties entre les appartements royaux, l'Ancienne Résidence et le bâtiment de la salle des fêtes. Evidemment, sa construction s’étale sur plusieurs siècles ce qui explique le mélange de styles Renaissance, baroque, rococo et classique. Parmi les pièces les plus extraordinaires (attention, vous irez de surprise en surprise), j’ai envie de citer l’Antiquarium et sa belle exposition de sculptures, la salle de l’empereur, la salle du trône, la chambre des porcelaines, des miroirs, la galerie des pierres, la galerie verte, etc … ainsi que des chambres d’apparat de toutes les couleurs et richement meublées. Pendant des siècles, La Residenz a été le siège politique et culturel de la Maison Wittelsbach et décrit ainsi leurs goûts et leur vie. Ce palais est un peu l’oublié de Munich et pourtant, c’est un joyau ! bien que la salle du trésor soit fermée pendant ma visite !! En sortant, ne manquez non plus le Théâtre Cuvilliés, un chef-d'œuvre de style rococo. 

 


Détente au Spa Lagune du Sofitel Munich Bayerpost

A l’image de la démesure et de la fantaisie de son lobby, l’hôtel réserve une autre surprise dans ses profondeurs. Après une longue journée de marché, rien ne vaut quelques brasses ; mais ici, la piscine n’est ni rectangle ni ronde, ses eaux serpentent dans des galeries éclairées. Amusez-vous !




Ambiance au restaurant Schneider Brahaus 

Comme je vous l’ai promis, l’ambiance est ici typiquement bavaroise. Les serveuses portent la tenue traditionnelle avec bustier et tablier de plusieurs couleurs. Les salles sont également toutes différentes et décorées de bois clair, fer forgé et trophées de chasse. Au menu, parmi les incontournables, je choisis un Josefi Schnitzel, c’est-à-dire une escalope de porc panée au fromage de montagne et aux bretzels, servie avec une salade de concombre et de pommes de terre. Appétissant et délicieux.

C’est donc de manière gourmande que se termine notre escale à Munich. Une ville qui cultive un vrai art de vivre qui ne se résume pas seulement à son identité bavaroise. J’ai aimé m’y promener, flâner et admirer ses chefs d’œuvre baroques. Suivez notre carnet de route et retrouvez-nous bientôt à la découverte des royaumes du roi Louis II de Bavière. Tschüss !
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