Le Prix du Livre Cogedim Club 2021 vient de sélectionner ses trois finalistes ! Voilà une excellente façon de découvrir trois auteurs, dont les livres, afin de répondre aux critères de ce prix, doivent être écrits en langue française et publiés moins de trois ans avant l’année du prix. Ils mettent en avant une histoire remarquable où la famille et la transmission sont au cœur de l’intrigue.


De l’importance de la famille ...


Ce prix littéraire a pour ambition de célébrer la famille : de l’importance de nos origines et de la transmission. Assurément aussi importantes que la lecture, la famille et la transmission sont essentielles pour préserver les liens entre les générations dans notre société. C’est dans cette double perspective que le Prix du Livre Cogedim Club -créé en 2020 et co-organisé par Grand Mercredi / Intelligence Senior et Chemin Lisant qui en assure le secrétariat général - prend tout son sens.


Présidé par Brigitte Fossey, le jury du Prix du Livre Cogedim Club composé de Éric Bouhier, Élodie Fondacci, Philippe Grimbert, Francesca Mantovani, Delphine Peras et Pascale Senk, distingue des romans et récits.
Les trois finalistes de l’édition 2021

Dix-huit titres ont été en compétition et les 300 résidents membres des clubs de lecture ont débattu chaque mois de leurs lectures et partagé leurs impressions. À l’issue d’une année de lectures, ils ont déterminé ensemble, en juin, les trois livres qui leur semblaient le mieux incarner le thème du Prix du Livre Cogedim Club. Ils ont unanimement voté pour trois ouvrages :

Belle Greene d’Alexandra Lapierre (Flammarion)

Direction New York au début du XXe siècle, pour un roman historique dans une Amérique violemment raciste, qui conte l’ascension d’une jeune fille passionnée de livres rares et qui, contre toute attente malgré son milieu modeste, devient la directrice de la fabuleuse bibliothèque du magnat J.P. Morgan. Sous le faux nom de Belle da Costa Green – Belle Greene pour les intimes -, cette égérie de l’aristocratie internationale règne sur le monde des bibliophiles.

Pourtant, la flamboyante collectionneuse cache pourtant un terrible secret. Bien qu’elle paraisse blanche, elle est en réalité afro-américaine. Fille d’un célèbre activiste noir qui voit sa volonté de cacher ses origines comme une trahison, elle reste écartelée entre son histoire et son choix d’appartenir à la société qui opprime son peuple.

À l’issue de trois années d’enquête, Alexandra Lapierre nous offre un roman palpitant qui retrace les victoires et les déchirements d’une femme aussi libre que déterminée, dont les stupéfiantes audaces font écho aux combats d’aujourd’hui.

 
Le Dit du Mistral d’Olivier Mak-Bouchard (Le Tripode)

L’intrigue commence après une nuit de violent orage. Un homme voit toquer à la porte de sa maison de campagne Monsieur Sécaillat, le vieux paysan d’à-côté. Qu’est-ce qui a pu pousser ce voisin secret, bourru, généralement si avare de paroles, à venir jusqu’à lui ?

L’homme lui apporte la réponse en le conduisant dans leur champ mitoyen : emporté par la pluie violente et la terre gorgée d’eau, un pan entier d’un ancien mur de pierres sèches s’est éboulé. Or, au milieu des décombres et de la glaise, surgissent par endroits de mystérieux éclats de poterie.

Intrigués par leur découverte, les deux hommes vont décider de mener une fouille clandestine, sans se douter que cette décision va chambouler leur vie.

C’est le début d’un voyage, un roman sur l’amitié, la transmission, sur ce que nous ont légué les générations anciennes et ce que nous voulons léguer à celles à venir.




Vania, Vassia et la fille de Vassia de Macha Méril (Liana Levi)

La comédienne, Macha Méril, nous entraîne dans une tourbillonnante saga familiale. Les trois personnages de ce flamboyant roman, sont en quête d’un avenir qui les réconcilie avec leur passé de Cosaques.

Cependant, chacun lit cet avenir sous un angle différent : s’intégrer en France avec un impeccable parcours, rester russe tout en défendant la République française, reprendre coûte que coûte le combat contre Staline, quitte à se ranger du côté des nazis. Un grand roman qu’elle porte en elle depuis de nombreuses années sur la condition des émigrés russes en France.


Pour chaque ouvrage le style littéraire, l’excellence de la langue, la puissance et force d’évocation doivent être au rendez-vous.  Et bien sûr l’acuité et la lucidité du regard posé sur le thème de la famille et de la transmission.

La cérémonie de remise de prix aura lieu en septembre prochain et sera l’occasion d’un événement célébrant la lecture, dans les 20 résidences services Cogedim Club, en présence des libraires partenaires et de tous les résidents. Le prix est doté d’une récompense de 5 000 €.  Après Anne Icart pour Lettres de Washington Square (Robert Laffont) lauréate 2020 du Prix du Livre Cogedim Club, quel sera le prochain gagnant ?

Pour le découvrir rendez-vous courant septembre prochain sur le site de Cogedim Club.