Genèse du projet Loesia 

La fondatrice, Catherine Lam, commence sa carrière professionnelle à Hong-Kong, où elle installe pendant deux ans puis elle va en Belgique et enfin revient à Paris où finalement elle quitte son emploi pour se consacrer entièrement à son projet Loesia.

Durant ses études en chimie, elle a eu l’occasion de confectionner des crèmes et le nombre des ingrédients utilisés la laissait déjà perplexe. De plus, comme elle a une peau très sensible et réactive, elle a du mal à trouver des produits adaptés. Sa peau devient de plus en plus sèche, au point même de ne plus pouvoir appliquer de fond de teint et de rouge à lèvres. Ce sont ces constats qui l’ont poussée à réfléchir à la création d’une marque biologique et naturelle, dont les produits seraient fabriqués en France.

En juillet 2017, Catherine quitte donc son emploi. Elle réalise une étude de marché et lance un questionnaire en ligne sur les habitudes de consommation de rouges à lèvres. Plus de 200 personnes lui répondent, lui confiant leurs expériences et leurs préférences en termes de texture et de teinte. L’étape suivante est celle du développement de produit, qui s’effectue dans un laboratoire collaboratif spécialisé dans la formulation de cosmétiques. Après deux ans de recherche et de développement, Loesia a vu le jour en septembre 2019.

La philosophie de la marque est résumée par son nom, qui vient de « poésie », un terme qui évoque la sensibilité, les émotions, les sentiments et la douceur. Loesia veut ainsi lier la beauté au bien-être, en créant des produits qui respectent la nature et protègent l’environnement.

La marque dévoile sa première collection de rouges à lèvres 100 % issue de la nature, fabriqués en France, à partir d’ingrédients locaux, à 68 % biologiques, entièrement formulés par Catherine Lam, qui a une solide formation scientifique. Plus de 50 formules ont été testées pour créer cette gamme de rouges à lèvres naturels.

Attitude Luxe donne son avis, après test du coloris Terracotta

Le rouge à lèvres Loesia à l’usage est très doux, il glisse facilement sur les lèvres et s’applique aisément. Le produit se répartie commodément sans faire de marque plus foncée ou plus claire. Il a une bonne tenue ; une application le matin tient jusqu’au déjeuner et celle de l’après déjeuner est fidèle jusqu’ au soir et, même sans employer un crayon sur le tour des lèvres, il ne file pas., ce qui est appréciable. S’il ne résiste pas aux repas, comme la majorité de ses confères (et ce qui s’explique aisément par la présence de gras sur les lèvres qui agit comme un démaquillant), il ne laisse pas pour autant un fond de couleur détériorée sur les lèvres, ce permet un remaquillage rapide. En effet, souvent avec les rouges à lèvres, en particulier dans la tonalité orangée, les lèvres gardent une coloration qui tend à débordée qui rend plus difficile le remaquillage.  

Autre point positif, après une utilisation de plusieurs jours, les lèvres ne sont pas déshydratées, ce qui peut arriver fréquemment avec le rouge à lèvre, en particulier ceux qui sont mats. Si j’ai trouvé le coloris Terracotta est un peu terne pour ma carnation, la texture est satinée et bien homogène, le rouge à lèvres ne peluche pas. Ce produit présente donc des qualités identiques à celles de rouge à lèvres de qualité de grandes marques, ce qui est remarquable considérant le choix drastique des ingrédients sélectionnés, avec la volonté de faire un produit 100% naturel.

En effet, l’une des complexités inhérente à la réalisation de produits réalisés avec une sélection stricte d’ingrédients ignorant la chimie, réside dans la qualité de textures. Une partie de ces composants ont pour résultat de créer une texture souple, couvrante, homogène, facile à étaler, avec une bonne tenue Et c’est un vrai défi que de tendre vers un résultat identique avec une formule naturelle et/ou bio.

Le problème est le même dans l’alimentation, avec par exemple l’emploi controversé de l’huile de palme qui donne sa texture si addictive à la fameuse pâte à tartiner… mais aussi aux biscuits et autres gourmandises. En regardant les étiquettes des paquets de gâteaux par exemple, il est fréquent de s’apercevoir que des produits de marque, estampillés « BIO », peuvent contenir de l’huile de palme … la remplacer par un autre ingrédient plus « responsable » coûte plus chère et demande beaucoup de travail et d’investissement financier au département « Recherche & Développement » d’une entreprise. La vigilance est donc de mise lors des achats même de produits bio et la lecture de la liste des ingrédients est le seul moyen de faire le tri. Mais je m’égare !