Après avoir confié ma voiture, je regarde autour de moi et ressens une fois encore toute la magie de Paris. Devant la façade qui avance telle un majestueux paquebot, c’est tout le charme des années 30 que je retrouve : tout en courbes, lignes de béton tendues, vitrage graphique et géométrique, le bâtiment au style industriel évoque l’ancien Central de France Télécom qui logeait là. Un pan de l’histoire des télécommunications, l’époque des demoiselles du téléphone. Et des lignes reliant Matignon et l’Elysée,… Et cette rue Louis Codet ? Sur la plaque de rue, je lis : Peintre, politicien, écrivain et ami des artistes. Je me rappelle tout à coup le nom de quelques romans forts en humour et en esprit dont « La Petite Chiquette » qui a inspiré le nom du restaurant de l’hôtel.

Hôtel d’arts et d’essais signé Jean-Philippe Nuel

Derrière les baies vitrées, l’architecte et designer Jean-Philippe Nuel, en charge de l’aménagement et du décor, a imaginé un lobby aux volumes cathédrale. Profitant de ses larges volumes, les propriétaires ont acheté 400 oeuvres d’art moderne : peintures, sculptures, photographies, semées au hasard des espaces. Dès l’entrée, le photographe Jean-Pierre Foucher décompose l’oeuvre d’Auguste Rodin en images floutées. Dans les chambres et salons du Cinq Codet, on trouve les oeuvres du photographe Gilles Triard, les sculptures de la plasticienne Béatrice Grand Jean, les fresques poétiques et murales signées Alice Heit, les tableaux de Caroline Touzet et Julio Rondo, les illustrations de Cyril Lestrade-Leveill auxquels s’associent de très belles pièces de mobilier scandinave, italien et français signés Elizabeth Garouste, Fritz Hansen, Vitra, Arper, Conran…Enfin, il faut admirer sur l’un des murs du restaurant l’œuvre de Arthur Simony, artiste poète issu de l’univers street art, qui répète les premières lignes du roman « La Petite Chiquette ». Une signature en noir et blanc rappelant l’histoire d’un jeune peintre montmartrois et de ses amours avec Chiquette, parisienne à la gouaille populaire.

 

 

Des volumes exceptionnels et quatre suites avec terrasse et jacuzzi

Toutes spacieuses et lumineuses, dotées de larges hauteurs de plafond, les soixante-sept chambres et suites du Cinq Codet s’inspirent de l’atmopshère des ateliers d’artistes. Partout, le chêne clair réchauffe l’ambiance, le mobilier aux lignes courbes apporte de la douceur à l’ensemble, les touches de décoration années 30 et 50 rappellent les origines de l’hôtel. Atypiques, les chambres s’offrent des ambiances de yacht avec petit salon, banquette et guéridon en résine et verre, les coussins signés des maisons Pierre Frey et Kvadrat pour la touche luxe et confort. Les chambres Deluxe bousculent les codes traditionnels de l’hôtellerie en posant au pied du lit une baignoire.

Mais, ce sont surtout les quatre suites du dernier étage qui sont exceptionnelles avec leurs vues sublimes sur Paris ! La Suite Eiffel avec sa magnifique terrasse privée embrasse aussi bien le Dôme des Invalides que la Tour Eiffel. Enfin, merveille des merveilles : la Suite Dôme avec ses 83m3 et sa terrasse-jardin permet de profiter de la magie de Paris depuis sa terrasse et son jacuzzi.

Chiquette, la nouvelle table Rive Gauche

Intérieure ou extérieure, l’ambiance du restaurant Chiquette joue les rythmes apaisants dans une géométrie Art Déco. Un esprit galerie d’art dedans, où l’oeuvre d’Arthur Simony raconte de nouvelles histoires et un style contemporain où le feu de cheminée 2.0 amène chaleur et confort. Tables pour deux, canapés à l’esprit lounge et tables rondes conférent au restaurant un esprit cosy. Habillé du mobilier design italien et contemporain Minotti, le nouveau patio végétalisé du Cinq Codet respire. Sous les érables japonais et la fougère fraîche, une ambiance invitant au silence.

Mais, ce sont surtout pour ses assiettes que le restaurant Chiquette se démarque ! En mouvance permanente, le Chef David Maroleau propose une cuisine cosmopolite influencée par ses différences expériences aux Etats Unis chez le Chef Wolfgang Puck (Californie), au Four Seasons de Palm Beach, puis en Paris au George V et au Plaza Athénée, à Londres au Bluebird, au Ritz ou encore au Greenhouse. Pour le Cinq Codet, le Chef signe une carte personnelle variant toutes les 8 semaines, respectant le cycle des saisons et changeant selon son humeur. Au menu, des viandes écossaises, irlandaises ou argentines. Côté poissons, une sélection naturelle suivant les cycles des saisons, et que lui livre un pêcheur de Normandie. En valeurs sûres, les bons légumes d’Annie Bertin. Son plat fétiche, le tartare de gambas bio accompagné d’un bouillon dashi (un bouillon à base de bonite séchée et d’algue kombu utilisé par les japonais) mixe saveurs acidulées et japonisantes ! Et en dessert, je vous recommande la Mandarine Corse, un délicieux sorbet relevé de Kalamansi et de gingembre dans sa nage de pamplemousse aux baies roses !!

Autre rendez-vous à ne pas manquer : le Brunch. En présence d’un membre de la brigade du restaurant, le Brunch sert son « rôti dominical » avec cuisson « live » et accompagnement de saison.

 

Balades dans le 7^ème arrondissement

Dans un rayon de 9 minutes à pied, le Cinq Codet permet de visiter Les Invalides, le merveilleux musée Rodin ou de rejoindre le Champs de Mars et la Tour Eiffel pour un jogging élégant ! Un peu plus loin, les gourmands trouveront leur bonheur rue Clerc avec ses épiceries de bouche. Et en traversant la Seine, vous rejoindrez facilement le Musée d’Orsay et ses fabuleuses collections.

 

www.le5codet.com