Aurélie Bidermann a créé sa Maison de Joaillerie en 2004. Auparavant, elle a suivi des études d'histoire de l'art, entre Paris et Londres, puis a travaillé chez Sotheby's à New York. De ses nombreux voyages, l'Inde lui ouvre un nouvel horizon, celui des gemmes et du métal précieux. Elle donne corps à sa nouvelle passion en intégrant l'école de gemmologie d'Anvers et suit également des cours de dessin. Diplôme en poche, elle se lance dans une nouvelle activé de création de bijoux porte-bonheur, rapidement remarqués par le concept store Colette. Depuis, elle a su tracer son chemin pour devenir une créatrice de bijoux reconnue et remarquée...

Vous avez parcouru le monde en entier en famille ou seule. Quels sont les pays qui vous ont inspirée ? Qui vous inspire encore ?

Les voyages sont une véritable source d’inspiration. Le Mexique, le Pérou, les Etats-Unis bien sûr, côte est et côte ouest, l’Italie et évidemment Paris.

J’ai une passion pour l’Italie et particulièrement pour Positano sur la côte Amalfitaine. Le contraste entre la côte escarpée, parfois abrupte et la douceur de vivre qui y règne m’inspire beaucoup. Depuis quelques années,  j’y passe mes étés, en famille et avec mes amis et je ne m’en lasse pas. J’aime aussi les Etats-Unis, l’effervescence de NYC où je passe la moitié de mon temps, et le calme des Hamptons, où je me ressource régulièrement aussi. Je suis évidemment une inconditionnelle de Paris, où je vis quand je ne suis pas à NYC. C’est ma ville, elle m’inspire et m’inspirera toujours.

     

Comment définissez-vous le style Aurélie Bidermann ?

La femme Aurélie Bidermann est une femme libre, moderne. Un peu Karen Blixen ou Zelda Fitzgerald, elle aime les voyages, elle s’affranchit des codes et des conventions. Son style est citadin, définitivement parisien : Ses bijoux sont à son image, elle les porte opulents mais décontractés, bohèmes et précieux.



Quel bijou incarne le mieux la féminité ? Pensez-vous que l'on puisse porter ensemble, telle une parure, un collier / des boucles d'oreille ?

Je ne crois pas que la féminité s’applique à un bijou plus qu’à un autre … Il n’y a pas de règles : La féminité, c’est surtout une question d’attitude, d’allure, la façon de porter un bijou, que ce soit une bague, un collier, un bracelet… La personnalité de celle qui le porte compte autant que le bijou lui-même.

Avez-vous un bijou préféré ? Une couleur préférée ? Avez-vous détourné des bijoux de famille ?

Je ne quitte jamais les joncs personnalisables en or de la collection Aurélie Bidermann joaillerie. Ils sont gravés avec des dates, des prénoms de personnes qui me sont chères. De véritables talismans dont je ne me sépare jamais. 

Vous êtes Directrice Artistique de la Maison Poiray. Pourquoi avoir choisi cette maison ?

Nous nous sommes adoptées mutuellement. Je trouvais très intéressant de créer pour une marque qui évoque mon adolescence : toutes les jeunes filles du lycée avaient ou rêvaient d’avoir une montre Poiray, l’iconique Ma Première. L’ADN de la marque est fort, très parisien. Se plonger dans les archives de la maison est passionnant, et c’est un challenge stimulant que d’imaginer des collections de bijoux pour cette belle maison.

   

Qu'est-ce qui vous inspire dans la Joaillerie ?

Travailler les matières précieuses et apporter un twist moderne aux créations.

Parlez-nous de vos futurs projets ? Des créations pour les hommes ?

Je me concentre sur la création des collections Aurélie Bidermann et Poiray.

En 2018, nous avons entrepris un lifting complet de l’image Poiray : les nouvelles collections bien-sûr mais aussi les campagnes, les boutiques, le site internet, tous les éléments de PLV … Ce chantier est encore en cours et mobilise énormément.

2019 a vu la naissance de nouvelles collections joaillières chez Poiray, ainsi que de nouvelles pièces de joaillerie pour la marque Aurélie Bidermann.

 

www.aureliebidermann.com
www.poiray.com