Direction Saint-Germain-en-Laye. À seulement 30 min en RER depuis Paris, voici une adresse discrète pour une petite parenthèse bucolique, romantique et surtout festive car il se passe toujours des soirées incroyables dans ce bel hôtel 4 étoiles. Après une somptueuse soirée Napoléon III qui s’est déroulée mi-novembre dans un ballet virevoltant de crinolines, je vous annonce en avant-première, si vous êtes en panne d’idées pour votre soirée du 31 décembre 2023 : un bal masqué !
Une adresse royale !
Avant de devenir un lieu de réception, le Pavillon Henri IV était une adresse éminemment royale. Quelques explications s’imposent ! À l’origine, le pavillon de La Chapelle du Roi, dit du Pavillon Henri IV, était l’une des ailes de l’ancien Château Neuf, voulu par François 1er en 1539.
L’hôtel actuel correspond à l’aile nord de l’ancienne résidence royale où naquit Louis XIV le 5 septembre 1638. Quant à l’ancienne chapelle où le futur Roi Soleil fut baptisé après sa naissance, elle fut transformée en lieu de culte du Roi, sous le Second Empire : c’est aujourd’hui petit écrin historique pouvant accueillir des événements ou des expositions.
En 1777, le château est donné par Louis XVI à son frère, le futur comte d’Artois, futur Charles X. Ce dernier ne put jamais en faire la restauration prévue à cause de la Révolution. Racheté par un certain seigneur Jeantet en 1796, le Château Neuf fut détruit et ses terrains vendus. Seul le pavillon de La Chapelle du Roi échappa aux démolitions et devint une habitation avant de revenir possession de la couronne sous la restauration.
Un lieu d'histoire
C’est en 1836 que cette demeure change de destin : Jules Gallois la transforme en « café glacier - restaurant » puis par la suite en hôtel. Par son emplacement, c’est un lieu-refuge et préservé. Comment imaginer que s’installa ici le siège du Grand État-Major allemand lors du siège de Paris en 1870 ? Pour d’autres raisons, Adolphe Thiers y séjourna jusqu’à sa mort en 1873. Lors d’événements plus festifs, des personnalités comme Victor Hugo, George Sand signent leur passage, dans le livre d’or de l’établissement.
Lieu d’inspiration : Dumas y écrivit, dit-on, ses Trois mousquetaires et Offenbach composa certaines de ses opérettes. Plus tard, en 1955, on note un séjour du roi du Maroc, futur Mohammed V, venu définir les termes de l’Indépendance de son pays. Après que la façade et le dôme furent établis monuments historiques, l’établissement connut de grandes étapes de rénovation d’abord en 1955 puis en 1984.
Son actuel propriétaire Charles-Éric Hoffmann, Président de la Compagnie d’Exploitation Hôtelière, homme de goût a déjà beaucoup embelli ce lieu par une décoration raffinée, dans un esprit années 30. Pour donner à cet écrin, un vrai déploiement, il voit grand à la fois par une extension, pour atteindre 80 chambres (il y en a pour l’instant 42), et surtout créer un spa de 1000 m2, doté d’un centre holistique.
Un havre de paix
Lieu de retraite et de refuge, le Pavillon Henri IV, le reste assurément. Pour quitter le brouhaha de la capitale et se ressourcer le temps d’un week-end sans même devoir prendre sa voiture, l’adresse est idéale, comme une résidence secondaire. Quoi de mieux que de pouvoir descendre de sa chambre et de commencer par une balade revigorante en forêt de Saint-Germain en laye, avant de prendre son petit-déjeuner ?
Ici, c’est aussi le paradis des chiens ! S’ils sont les bienvenus, c’est que le maître des lieux a cette passion. Peut-être le croiserez-vous de bon matin avec les siens. Entre une promenade, un tour de shopping dans la ville de Saint-Germain-en-Laye, surtout le jour du marché (le mardi, le vendredi et le dimanche, il occupe la place du Marché-Neuf depuis le XVIIIe siècle) et la visite du château avec sa collection unique en archéologie, vous n’aurez guère le temps de vous ennuyer.
Côté gastronomie, aux manettes, Eric Lurthy chef locavore, propose parmi ses plats-signatures : le filet de bœuf de Salers, pommes fondantes, crème de truffe et sauce béarnaise ou la daurade royale, fenouil râpé et confit à l’anis vert. Variante possible, réserver à la Table du IV - 10 Rue des Louviers - , une annexe du Pavillon Henri IV pour une cuisine bistronomique !
Lieu de retraite et de refuge, le Pavillon Henri IV, le reste assurément. Pour quitter le brouhaha de la capitale et se ressourcer le temps d’un week-end sans même devoir prendre sa voiture, l’adresse est idéale, comme une résidence secondaire. Quoi de mieux que de pouvoir descendre de sa chambre et de commencer par une balade revigorante en forêt de Saint-Germain en laye, avant de prendre son petit-déjeuner ?
Ici, c’est aussi le paradis des chiens ! S’ils sont les bienvenus, c’est que le maître des lieux a cette passion. Peut-être le croiserez-vous de bon matin avec les siens. Entre une promenade, un tour de shopping dans la ville de Saint-Germain-en-Laye, surtout le jour du marché (le mardi, le vendredi et le dimanche, il occupe la place du Marché-Neuf depuis le XVIIIe siècle) et la visite du château avec sa collection unique en archéologie, vous n’aurez guère le temps de vous ennuyer.
Côté gastronomie, aux manettes, Eric Lurthy chef locavore, propose parmi ses plats-signatures : le filet de bœuf de Salers, pommes fondantes, crème de truffe et sauce béarnaise ou la daurade royale, fenouil râpé et confit à l’anis vert. Variante possible, réserver à la Table du IV - 10 Rue des Louviers - , une annexe du Pavillon Henri IV pour une cuisine bistronomique !
| Informations pratiques HÔTEL PAVILLON HENRI IV 19, Rue Thiers 78100 Saint Germain-en-Laye T. 01 39 10 15 15 www.pavillonhenri4.fr |
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Florence Batisse-Pichet
