Le 18 septembre 2023, c’est dans la série artistique que La Poste émet un timbre illustré par une œuvre d’Alphonse Mucha (1860-1939). Cet artiste, dont des affiches sont exposées aujourd’hui au sein de l’exposition dédiée à Sarah Bernard, qu'il réalisa pour promouvoir ses spectacles pendant près de dix années, est un illustrateur hors pair, maniant l’Art nouveau et la publicité avec talent.


Un peu d’histoire…


Maître de l’Art nouveau, Alphonse Mucha manie les lignes sinueuses et les couleurs chatoyantes avec talents. Des femmes alanguies prennent place dans un décor foisonnant, végétal et transforme « la réclame » en œuvre d’art. Par son art graphique, il renouvelle le style artistique du XIXe. Grâce à son utilisation de moyens modernes, comme la lithographie,  ses images sont commercialisées dans des formats divers qui en assurent une diffusion très large.

Né en Moravie, aujourd’hui dénommée République tchèque, il intègre la prestigieuse Académie royale des Beaux-arts de Munich. A l’automne 1887, Mucha se rend à Paris, avec en ligne de mire l’Exposition universelle de 1889. Il poursuit sa formation et rencontre des artistes, comme Paul Gauguin avec lequel il se lie d’amitié. Mais c’est la commande de l’imprimeur Lemercier pour l’affiche de la nouvelle pièce « Gismonda », de l’actrice Sarah Bernhardt qui le catapulte sur le devant de la scène artistique en 1894.  La Divine est conquise par son style et lui signe un contrat de six ans.

Lors de l’Exposition universelle de 1900, il s’illustre en décorant l’intérieur du pavillon de la Bosnie-Herzégovine, réalisation pour laquelle il recevra la médaille d’argent et est décoré de la Légion d’honneur. En 1903, il épouse celle qui deviendra sa muse : Maruška, avec cette jeune compatriote, Mucha découvre l’Amérique, qui lui permet de s’éloigner de ses client éditeurs et imprimeurs qui l’empêche de se consacrer à son nouveau projet « L’Épopée Salve ». Mais c’est en fait à Prague qu’il pourra se consacrer à la réalisation de ce qu’il considèrera comme son grand œuvre - une série de vingt toiles monumentales commémorant l’unité slave -, mais la popularité de ses affiches et lithographies bénéficiera d’une longévité hors du commun, témoin de leur caractère intemporel.

Informations pratiques

Alphonse Mucha compose cette image publicitaire intitulée Rêverie pour Champenois, son éditeur et imprimeur, en 1897. Le timbre sera vendu en avant-première les vendredi 15 et samedi 16 septembre à Paris, chez Le Carré d’Encre, de 10h à 19h, 13 bis rue des Mathurins, 75009 PARIS (Oblitération jusqu’à 17h).

Valérie BESSER animera une séance de dédicaces le vendredi 15 septembre de 10h30 à 12h30.

À partir du 18 septembre 2023, il sera vendu dans la boutique « Le Carré d’Encre », au Musée de La Poste, 34 boulevard de Vaugirard, 75015 Paris, dans certains bureaux de poste, par abonnement ou par correspondance à Philaposte Service Clients Commercial Z.I Avenue Benoît Frachon, BP 10106 Boulazac, 24051 PÉRIGUEUX CEDEX 09, par téléphone au 05 53 03 19 26 et par mail sav-phila.philaposte@laposte.fr sur réservation auprès de votre buraliste et sur le site Internet.

Œuvre : Alphonse MUCHA
Impression : héliogravure
Format du timbre : 40,85 x 52 mm
Présentation : 9 timbres à la feuille
Tirage : 450 000 exemplaires
Valeur faciale : 2,32 €
Lettre Verte 100g
Conception graphique timbre à date : Valérie BESSER
Mentions obligatoires : Rêverie, 1897 © Mucha Trust / Bridgeman Images – Mise en page Valérie Besser.

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