Tout juste deux ans après son réveil et deux siècles après sa création, la Maison lève un voile sur la fabuleuse histoire de sa dynastie de joailliers, dont la figure centrale est Henri Vever. Grâce à Camille Vever, issue de la septième génération, et à son frère Damien Vever, la Belle endormie révèle son éclat et son histoire.

Dans l'intime de la famille Vever

Dans le showroom de l’iconique rue de la Paix, à Paris, Vever métamorphosé pour l'occasion en cabinet de curiosité, nous plonge dans l'intimité de la Maison au son des témoignages inédits d'Henri Vever et des critiques de l'époque. Cette exposition permet de découvrir une cinquantaine de bijoux et d'objets exclusifs, prêtés par la famille, des amis de la Maison et des collectionneurs. Ils ont accepté de se séparer pendant quelques semaines d’objets précieux, de bijoux, médailles, photographies, sculptures, dessins, peintures... pour vous faire entrer dans l'intimité de la Maison Vever.

L'exposition s'ouvre sur une frise chronologique débutant en 1821, data à laquelle Pierre-Paul, premier de la dynastie Vever, ouvre une bijouterie à Metz. Celle-ci est reprise par son fils, Ernest, qui reçoit sa première consécration lors de l'Exposition Universelle de Metz de 1861, où il reçoit son premier grand Prix.

En 1871, Ernest Vever décide d’acheter une boutique au 19 rue de la Paix, quand sa région est annexée par la Prusse. dix ans plus tard, Paul et Henri, ses fils reprennent l’affaire. Henri, à la personnalité brillante, mena la Maison au firmament. Il rédige, entre autre, un ouvrage en trois tomes, "La bijouterie française au XIXe". C'est aussi un grand collectionneur, il rassemble de 350 bijoux français de la Révolution à 1900, dont une grande partie à été donné au MAD en 1924. Il réunit également près de 200 œuvres impressionnistes signées Sisley, Pissarro, Monet, Renoir, Degas, ...

La Belle Époque

Henri Vever fréquente le Tout Paris de la Belle Époque et collabore avec les plus grands artistes, comme l'orfèvre Emile Vernier, l'émailleur Etienne Tourette et le dessinateur de bijoux, Eugène Grasset, dont les bijoux feront sensation à l'Exposition Universelle de 1900. Un jeune apprentis, René Lalique, entre dans la Maison où il devient rapidement dessinateur, avant de devenir le grand maître de l'Art Nouveau que l'on connaît !

Une parure de bijoux Marguerite est exposée, elle fut réalisé par René Lalique, à la demande d'Henri Vever pour les 12 ans de sa fille. Dans son écrin d’origine, cette parure délicate est comme un doux souvenir d’une époque inspirée.

Henri Vever marquera lui aussi cette période, en réalisant de magnifiques pièces de style Art Nouveau. Lignes ondoyantes, femmes sensuelles hybridées avec la nature, papillons, hirondelles, ... le bestaire de cette période est délicat et varié. L’innovation a toujours été dans l’ADN de la Maison qui fut pionnière du courant Art Nouveau. Tout en courbes et asymétrie, ce courant stylistique révolutionnaire à l’époque remit l’art, l’audace créative et la prouesse artisanale au centre de la joaillerie, au service d’une nouvelle esthétique. Henri Vever célébre la Femme, la flore, la faune et fait appel à des matériaux inattendus comme la corne, l’ivoire, les émaux, les pierres dures. Sa clientèle compte les grandes personnalités de l’époque, le tsar Alexandre III et la cour impériale de Russie, le Shah de Perse, le premier ministre japonais, Tokugawa Iesato, le président de la République française, Sadi Carnot, des reines du demi-monde, dont la Belle Otero et de grands industriels américains.




Camille et Damien ouvre la voie à un engagement éthique et éco-responsable

En 2021, Camille et Damien Vever, 7ème génération de la famille, réveillent la Maison en sommeil depuis 1982 avec l’ambition de réinventer sa proposition de valeur et de l’adapter aux enjeux environnementaux et sociétaux du 21ème siècle.

100 ans après l’Art nouveau, la Maison Vever s’inscrit à nouveau le monde de la joaillerie en proposant une nouvelle approche de son métier : un luxe nouveau, durable et responsable, une ode à la nature et au génie humain.

Elle est la première entreprise à mission des secteurs de la joaillerie et du Luxe. Autrement dit, et comme le stipulent ses statuts prévus par la loi PACTE, elle pense son activité dans le respect de l’Homme et l’environnement. L’ivoire qu’elle va employer est d’origine végétale. L’or est recyclé et les diamants ne sont pas extraits des mines, mais sont des diamants synthétiques.

La Maison Vever s’est aussi donnée pour mission de valoriser le patrimoine français, en faisant produire ses collections exclusivement en France, par des artisans au talent et au savoir-faire sans pareil.

Les clients sont accueillis, sur rendez-vous, dans les salons lumineux du 9, rue de la Paix. Pas de stock inutile. Les modèles sont fabriqués à la demande, sur mesure, et réalisés pour la plupart dans un délai de trois semaines.

Informations pratiques

Visite gratuite, sur réservation, du mardi au vendredi jusqu'au 11 août,

Réservation nominative, valable pour 1 personne.

Adresse : 9 rue de la Paix, Paris 75002

www.vever.com

 

Commissariat de l'exposition et scénographie:

Evelyne Possémé, Conservatrice en chef honoraire du Musée des Arts Décoratifs à Paris
Christiane Pignon-Feller, Docteure en Histoire de l’Art, Membre de l’Académie Nationale de Metz
SED Stand Expo Deco, Scénographie

 

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©Atelier Vever du 19 rue de la Paix, à Paris



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