Comme pour tous mes voyages, j’ai acheté des guides et lu des articles. Mais, en atterrissant à Reykjavik, sa capitale, l’Islande ne ressemble à aucune terre … ou alors à la Lune. Mes propos vous semblent exagérés ? Pour me comprendre, il suffit de me suivre, à la rencontre des landes volcaniques, des lacs glaciaires, des fjords où se cachent des trolls et des lutins, des sols qui fument sous le vent et les bourrasques. Du nord au sud, d’ouest en est, plus de deux mille kilomètres plus tard, nous vous emmenons là où bat le cœur de l’Islande.

  


Un peu de géographie et d’histoire


Plus grande île volcanique au monde, l'Islande transporte ceux qui s'y aventurent vers une autre planète, que l'on voit tantôt noire et hostile, tantôt bleue par ses glaciers et ses fjords, tantôt adoucie par l'érosion. Elle se situe à trois cent kilomètres du Groenland d’où son climat et son fameux soleil de minuit. En le sillonnant, vous allez constater que ce territoire est paradoxal et unique avec 11% de glaciers, 40% de sable, 25% de champs de lave, 20% de pâturages, 3% de lacs et rivières et 1% de terres cultivées. L’Islande est à cheval sur les deux plaques tectoniques américaine et eurasienne, ce qui explique sa dynamique d’extension et son activité volcanique avec près de deux cents volcans dont la moitié au moins en activité. Cela donne des cascades et des chutes d’eau, des coulées de lave, des plages de sable noir, des glaciers, des fjords et des rochers sur l'océan, sans oublier une géothermie qui crée des sources chaudes, des bassins et des lagons naturels.

    

Avec plus de trois cent-soixante-dix mille habitants, l’Islande est une terre récente, même si on en parlait déjà dans l’Antiquité sous le nom de « Ultima Thulé », sorte de pays d’Utopie où aurait séjourné Apollon. On dit même que c’est de là que serait partie la flèche qui aurait formé le ciel et la constellation du Sagittaire. Enfin, … les premiers colons furent irlandais au VIIIème siècle, puis vikings norvégiens au IXème avec le célèbre Ingolfur Anarson et la création du Parlement Alping sur le site de Pingvellir. Le peuple y siège pour la première fois en 930 ce qui en fait le plus vieux Parlement national du monde. A la suite de guerres civiles, le Danemark prend le pouvoir au XIVème et le garde pendant 5 siècles. Le 17 juin 1944, l’Islande est proclamée République d’Islande et souhaite conserver son indépendance en refusant en 2015 de rejoindre l’Union européenne.


A l’ouest : Reykjavik, capitale la plus septentrionale au monde

En islandais, son nom veut dire « baie des fumées », car les premiers colons ne virent d’abord que des vapeurs provenant des sources chaudes. Ai-je besoin de vous parler du Blue Lagoon (par exemple), qui figure au classement des vingt-cinq merveilles du monde ? Mais, la Capitale qui concentre avec son agglomération plus de 65% de la population du pays réserve bien d’autres surprises. Commençons par le quartier historique avec ses maisonnettes colorées en bois, en tôle ondulée ou en pierre volcanique. Passez par la place Austurvollur pour admirer le Parlement et un joli jardin habité par de nombreux canards. Dans le quartier du port, les quais accueillent chalutiers, yachts et voiliers. C’est aussi ici que vous pouvez visiter l’Harpa, salle de concerts et centre de conférence du pays. Œuvre du designer Olafur Oliasson, sa façade offre des teintes fantastiques aux différentes heures de la journée.

      

Les amoureux de shopping eux vont trouver leur bonheur rue Laugavegur et dans les ruelles adjacentes. Faire un tour dans la boutique Handknitting Association of Iceland permet de comprendre l’importance des tricots et de l’art de tricoter en Islande. Quant au phare de la ville, c’est l’église Hallgrimskirkja avec son architecture unique : Certains y voient une fusée, d’autres une silhouette inspirée des orgues basaltiques des paysages du sud. Dans tous les cas, elle ne laisse pas indifférente ni pour son extérieur ni pour son intérieur : D’une très grande sobriété, à l’image de la religion luthérienne, vous serez comme moi, j’en suis certaine, séduits par la pureté de ses lignes et son orgue colossal.

      



Au nord-est de Reykjavik, dans la région du Golden Circle

Après deux jours passés dans la Capitale, je suis titillée par l’envie d’aller plus loin. N’est-ce pas le propos de mon voyage au centre de la terre ? Je récupère ma voiture de location chez Avis, et je file vers le Cercle d’Or que forment Pingvellir, Geysir et Gullfoss. La route 36 qui rejoint le Pingvellir « plaine du Parlement » offre un paysage d’une nature sauvage : Mousses, lichens, bouleaux dénudés, mottes de terre retournées, terres brunes rasées et rochers noirs donnent l’impression qu’une éruption volcanique vient d’avoir lieu. Le ciel est tellement bas qu’il semble en suspension. Je crois que Van Gogh aurait aimé peindre cette terre tourmentée. Nous arrivons à Pingvellir, classé au Patrimoine mondial de l’Unesco en 2004. C’est ici dans ce fossé d’effondrement causé par la dérive des continents que les chefs des clans islandais fondèrent au Xème siècle le premier Parlement d’Europe. Promenez-vous au bord de la rivière et jusqu’à la faille Silfra qui atteint ici soixante-trois mètres de profondeur.

Deuxième étape, Geysir qui a donné son nom au mot geyser. Il règne ici une forte odeur de soufre (ou d’œufs pourris), car il s’agit d’une des manifestations volcaniques les plus spectaculaires. Imaginez dans cette zone géothermique incroyable des mares de boue bouillonnantes, des sources d’eau chaude et des geysers qui peuvent propulser des colonnes d’eau jusqu’à vingt-cinq mètres … si vous êtes là au bon moment.

      

Sur la route de Gullfoss, on croise la rivière Hvita, réputée comme la plus tumultueuse d’Islande. Elle se fracasse dans les chutes de Gullfoss que je vous recommande d’aborder avec un long imperméable. Ca mouille ! Hautes de trente- deux mètres, elles sont grandioses avec un débit de cent quarante mètres cubes par seconde.

   



Vers la côte sud jusqu’au village de Vik

Les paysages le long de la côte sont de toute beauté mais aussi austères. En effet, on travers de longues étendues désertiques marquées par les éruptions volcaniques et le climat subarctique. La nature a dû lutter pour s’adapter. Et l’homme aussi, avec seulement 1,3 habitants / km². Il vit ici avec ses troupeaux de moutons et des chevaux très appréciés pour randonner sur ces landes. Un stop à la cascade de Seljalandsfoss me permet d’admirer mes premières fleurs en Islande, de jolies angéliques jaunes qui apportent de la douceur.

Notre halte à Skogar permet de remonter le temps et de découvrir le patrimoine vivant du pays. La visite débute par la découverte de maisons traditionnelles en tourbe du XIXème, d’une ferme construite en 1920 comprenant une baðstofa (pièce commune où la maisonnée dormait, mangeait et travaillait), une cuisine à foyer ouvert, un garde-manger, un salon, un entrepôt et une étable à bestiaux. Un peu plus loin, je découvre une ravissante école de campagne du début du XXème siècle, une église dont l’intérieur est en grande partie originale ainsi qu’une maison en bois de 1898. Skogar possède également un musée qui raconte la pêche en mer, les travaux manuels (broderie, tissage,…) ou encore les travaux des champs. Pour déjeuner, rendez-vous au Freya Café qui sert de délicieuses assiettes gourmandes et des pâtisseries locales.

    

Nous croisons notre premier glacier, le Solheimajokull, appendice du Mýrdalsjökull (d'une surface de six cent kilomètres carrés). Autre curiosité, la vaste plage de sable noire de Reynisfjara apporte une note romantique dans cette journée. Avec ses trois kilomètres, elle est considérée comme l’une des plus belles d’Islande. Dans une grotte constituée d’orgues basaltiques, vous pouvez apercevoir des colonies de macareux, oiseaux noirs et blancs avec un bec triangulaire orangé. Enfin, la presqu’île de Dyrholaey est un incontournable. Pour en prendre plein les yeux, on y accède via les sites de Haey ou de Lagey qui surplombent d’imposantes falaises qui rappellent étrangement celles d’Etretat.

    

Passé la région de Vik, en direction de Skaftafell, on traverse des champs de lave et des gorges, comme le canyon de Fjaorargljufur. Spectaculaire, il est long de deux kilomètres et semble avoir été taillé d’un coup de hache. Aller jusqu’au belvédère offre une jolie promenade et des photos impressionnantes. Nous reprenons la voiture pour rejoindre une immense plaine de lave, Skeioararsandur, la plus grande au monde, avec ses mille trois cent kilomètres carrés. On comprend que les tournages de grands blockbusters américains comme Tomb Rider, Game of Thrones ou encore Star Wars aient eu lieu ici !

     

Puis, c’est un changement de couleurs avec l’apparition de l’immense glacier Skaftafellsjökull, qui constitue une langue glaciaire du Vatnajökull : Ce dernier avec ses huit mille trois cent mètres carrés (par comparaison, notre Mer de Glace mesure quarante mètres carrés), est le second plus volumineux glacier d’Europe (le premier se trouvant en Norvège). Dans ce paysage exceptionnel, l’adrénaline monte encore d’un cran à l’approche du lac glaciaire de Fjallsarlon. Prenez le temps de vous poser pour profiter de la paisibilité des lieux : Le Café Frost est agréable pour déjeuner et permet d’admirer le panorama. La compagnie Iceberg Boat propose une promenade au milieu des petits icebergs qui est tout à fait charmante. Mais, le clou du spectacle revient au grand lac Jokulsarlon quelques kilomètres plus loin. C’est le seul endroit du pays où des icebergs rejoignent l’océan : Ils traversent une rivière tumultueuse, sorte de goulet qui les conduit sur les rives d’une plage de sable noir où ils échouent comme des diamants. Diamond Beach est donc un endroit d’une grande poésie fréquenté parfois par des phoques. J’ai d’ailleurs aperçu quelques museaux en train de barboter dans ces eaux froides.

      



Encore plus à l’est vers les Fjords

Ce matin-là, le ciel est aussi bleu que l’eau des glaciers lorsque nous empruntons la route des Fjords de l’est. Le premier est celui de Djupivogur qui abrite une curieuse sculpture de trente-quatre œufs en granit, symbolisant les espèces d’oiseaux recensées dans les environs. Prenez un café au Langabud, long bâtiment rouge vestige de l’époque danoise, et régalez vous d’un hjonabandssaela, délicieux gâteau à la rhubarbe. Sur la route, j’aperçois beaucoup de cygnes et d’oies cendrées qui s’ébattent sur les eaux argentées et au milieu des fermes à saumons. Dans les pâtures, quelques moutons noirs et blancs ainsi que des rennes. En arrivant à Stodvarfjordur, une visite au musée/maison de Petra Sveindottir permet de découvrir une merveilleuse collection de pierres, agates, quartz, calcédoines et obsidiennes.

    

A Faskurudsfjordur, une surprise de taille m’attend ! Petit port encastré au fond d’un fjord, ce village tout en longueur nous raconte l’histoire de marins français venus entre le XVIème et la Grande Guerre pour pêcher la morue. Ils furent jusqu’à cinq mille à vivre dans ce village qui avait un consul français, un hôpital, une chapelle de 1899, un cimetière,... Protégé, ce patrimoine se visite et croyez-moi, il est vraiment très émouvant de rentrer dans la chapelle ou de se rendre au cimetière qui abrite les tombes de quarante-neuf marins. Enfin, avant d’arriver à Egilsstadir, le port de Seydisfjordur abrite plusieurs jolies maisons colorées du XIXème. Avec quelques douze mille habitants, les Fjords de l’est offrent de somptueux paysages qui ont tendance à me faire oublier, combien les conditions de vie y sont difficiles et encore sauvages.

    



Au nord, plus vert et plus ensoleillé

Contre toute attente, le visage du nord est moins austère que le reste de l’île et explose de vert. Mais, ce qui attirent les voyageurs à Husavik est l’observation des baleines. On ne la chasse pas ici, contrairement au reste de l’Islande qui vient heureusement de ratifier l’arrêt de la chasse aux cétacés pour 2024. La compagnie Whale Watching organise des sorties dans la baie de Skjalfandi (shake bay car elle est agitée par de mini tremblements de terre sous-marins). Pendant plus de trois heures, à bord d’un typique harenguier, nous avons entendu les baleines souffler, et avons aperçu leurs queues et leurs dos ronds majestueux.

     

Notre voyage islandais touche à sa fin au bord du Lac Myvatn. Avec ses trente-quatre kilomètres carrés, il est creusé au milieu d’un paysage une fois encore contrasté. Au bord de ses rives, se rassemblent le plus grand nombre de canards en Europe. Mais, dans ses environs, c’est le retour de l’austérité avec les châteaux de lave de Dimmuborgir et les mares de boue en ébullition de Hverir dans une lumière jaunâtre et des sifflements terribles dignes des enfers. Et puis soudain, le panorama s’ouvre et le bleu des sources chaudes apparaît et nous réchauffe le cœur. Faites une halte dans les bains de Myvatn aux eaux laiteuses à 35-40° et profitez de ce moment suspendu pour vous rappeler toute la magie de l’Islande, terre aussi paradisiaque, légendaire qu’austère et hostile, mais qui touche à la genèse du monde.

     


Carnet de voyage

Y aller ?

Avec plus de quatre-vingt ans d’expérience, Icelandair est une compagnie aérienne régulière qui relie plus de cinquante destinations en Europe, en Amérique du Nord, au Groenland et en Islande. Elle propose un à quatre vols hebdomadaires Paris CDG / Reykjavik toute l’année. A bord, deux classes sont proposées : La Saga Class (classe Affaires) et l’Economy avec un service de divertissement et de boissons non alcoolisées, thé, café et eau offerts.
Icelandair est une entreprise soucieuse de l’environnement : Pour une île située au milieu de l'Atlantique Nord, l'aviation est fondamentale pour se connecter au monde et maintenir une bonne qualité de vie en Islande. A ce titre, Icelandair vise à établir des normes élevées en matière d'amélioration des performances environnementales et à inspirer les autres à faire de même.

 



Où dormir ?

Avec un portfolio de dix-huit hôtels en Islande, Islandhotel a installé ses adresses au milieu des plus beaux paysages de l’île et bien sûr dans la Capitale. La plupart possède un restaurant et un bar pour découvrir les spécialités islandaises telles que le char ou heart fish, le bien nommé car il annonce le printemps, le tartare de morue ou encore le traditionnel fish and chips. Parmi nos préférés, citons le Fosshotel Vatnajökull et sa splendide suite : Un rectangle de verre qui offre certainement l’une des plus belles vues sur le glacier Vatnajökull dans le sud est de l’Islande. Le Fosshotel Nupar est un confortable 3 étoiles qui vaut pour sa situation dans l’un des paysages les plus étranges au monde : Entouré de champs de lave, il règne sur ces terres un calme absolu. L’hôtel se trouve aussi à proximité de nombreuses attractions naturelles telles que le parc de Skaftafell et l'incroyable Jökulsárlón, la grande lagune glaciaire islandaise. Enfin, le Fosshotel Reykjavik se dresse comme un phare dans la Capitale avec ses dix-sept étages. En choisissant une suite au seizième étage, vous aurez toute la Capitale islandaise à vos pieds avec ses maisons colorées, l’église Hallgrimskirkja en forme de fusée, son port et une vue à couper le souffle sur l’Océan Atlantique. L’hôtel est aussi à deux pas de la rue Laugavegur qui regroupe les incontournables du shopping comme le très chic concept store Rammagerdin.

       

     



Kea Hotels est une autre belle marque hôtelière avec neuf adresses en Islande. A quelques kilomètres de Vik, l’Hôtel Katla est le point de départ idéal pour aborder les merveilles du sud-est. Je pense par exemple aux très belles chutes de Skogafoss, à l’extraordinaire glacier de Myrdalsjökull ou encore à l’immense et dramatique plage de sable noir de Reynisfjara. De retour, vous allez aimer vous détendre dans votre chambre au charme rustique chic : Plaid moelleux et couleurs douces invitent à la contemplation ou à la méditation. Au restaurant, ne manquez pas l’agneau rôti, l’une des délicieuses spécialités de l’Islande.

     



Changement de décor dans le nord de l’île : Vous voici face au cercle polaire et à l’Océan glacial arctique. Curieusement, la région est pourtant réputée la plus ensoleillée de l’Islande ! Si vous avez envie d’une robinsonnade au milieu des oiseaux, je vous recommande un cottage Kaldbaks – Kot à quelques kilomètres d’Husavik. Modeste mais confortable, la quinzaine de jolies maisons en bois est éparpillée en pleine nature dans un environnement idyllique : Devant vous, les sommets enneigés de la chaine du Viknafjöll deviennent dorés au coucher du soleil. En contrebas, les étangs regorgent d’oies cendrées, de cygnes ou de canards qui s’ébattent dans la plus grande joie. Des sentiers permettent de s’en approcher pour les observer et profiter de leur chant. Enfin, la baie d’Husavik est aussi le point de départ pour observer les baleines !

    


Où dîner à Reykajavik ?

Au cœur de l’Harpa, le grand centre culturel de Reykjavik, le restaurant HNOSS est une adresse incontournable. On aime sa décoration épurée et chaude et ses banquettes en demie lune qui offrent une vue sur la façade sud de l’Harpa véritable kaléidoscope de vitres en nid d’abeilles imaginée par le designer Olafur Eliasson. HNOSS fait battre le cœur culturel de la ville en proposant une carte savoureuse qui rend hommage aux spécialités islandaises. A quatre mains, la Cheffe Fanney Dóra Sigurjónsdóttir et Domenico Cecere, son second, aiment cuisiner par exemple, l’agneau et la truffe de mer, un légume de mer de la famille des algues rouges, avec du vesturos, fromage traditionnel islandais au lait de chèvre ; du char, ce poisson à la chaire blanche qui est cuisiné ici avec du pak choï ; et pour terminer, ne résistez pas à une crème brûlée à la vanille et au lait de chèvre. Divin !

      

www.icelandair.fr

www.islandshotel.is

www.keahotels.is

www.kaldbakskot.com

www.hnossrestaurant.is

www.visiticeland.com

www.skogasafn.is

www.northsailing.is

www.myvatnnaturebaths.is

www.fjallsarlon.is

www.avis.com

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