Au 10, Place de Mexico, dans le seizième arrondissement parisien, il a une allure folle avec son architecture de Flat Iron haussmannien. Géré par Marriott, l’hôtel Le Metropolitan appartient au groupe Luxury Dokhan Hotels, deux frères collectionneurs d’art qui adorent jouer la carte de l’art de vivre à la Française. C’est à François Champsaur, célèbre architecte d’intérieur, qu’ils ont confié la rénovation de cet hôtel de charme situé dans un immeuble parisien du XIXème siècle. Le ton est donné dès l’entrée avec une enfilade de salons constitués de matériaux rares comme le chêne brossé, le métal laqué ou le granit noir du Zimbabwe. De nombreuses œuvres d’art comme des photographies de George Rousse et des lithographies de Tony Cragg, Miguel Barcelo et Paul MacCarthy, proviennent de la collection privée rassemblée par la famille Dokhan et donnent à l’hôtel une élégante contemporanéité.

Il faut à peine quinze minutes de la Place de Mexico pour rejoindre le Trocadéro d’où la vue sur la tour Eiffel est époustouflante. Préparez votre appareil photos pour immortaliser des selfies en amoureux. Admirez aussi les deux ailes de Chaillot et ses quatre magnifiques statues en bronze doré. Quelques marches en contrebas, vous voici dans les jardins du Trocadéro avec leur magnifique fontaine de 1937. La promenade est tout simplement enchanteresse pour rejoindre la Dame de Fer élevée en 1889 pour la fameuse exposition universelle.

La fenêtre la plus célèbre de la Capitale

De retour au Metropolitan, le spectacle se poursuit depuis ma suite. On dirait presque une carte postale tant la vue est romantique. Les fenêtres rondes ou ovales ne sont pas courantes dans les maisons, pourtant elles sont un grand élément architectural et décoratif. Dans la Suite Eiffel, elle encadre un paysage VIP ! Au sixième étage de l’hôtel, la chambre et son œil de bœuf offrent sans doute l’une des plus belles vues de Paris : Devant vous, la tour Eiffel est encadrée par une fenêtre ovale très originale. Imaginez-vous en train de prendre votre petit déjeuner en la contemplant, ou depuis votre lit ou depuis le salon. François Champsaur a choisi pour cet espace unique un style contemporain et apaisant avec ses couleurs naturelles.



Piscine et cuisine japonaise

Avec son bassin dix mètres sur trois, l’hôtel Metropolitan est un des très rares établissements parisiens à disposer d’une piscine. Lignes épurées, murs blancs en marbre de Capri et noirs en granit du Zimbabwe donnent à l’espace une sérénité naturelle. Pour un moment de détente encore plus absolu, on peut aussi profiter du hammam ou opter pour un massage proposé à la carte.
Côté cuisine, le restaurant Hokusai est le nouvel atout de l’hôtel. Décoré d’œuvres d’art rapportées par les propriétaires, le lieu est un voyage en lui-même car il met à l’honneur le Japon en version fusion. Le chef et sa brigade, depuis une cuisine ouverte, revisitent la cuisine nippone et célèbrent les beaux produits de saisons. Dans le prolongement de cette expérience, des cocktails signature à base de Saké sont à découvrir. La carte a été dessinée par l’illustrateur et aquarelliste Hippolyte Romain grand connaisseur de la culture du pays du Soleil Levant.


Basquiat x Wharol, à quatre mains

Après l'exposition « Jean-Michel Basquiat » en 2018, la Fondation Louis Vuitton poursuit son exploration de l'œuvre de l'artiste, en révélant cette fois sa collaboration avec Andy Warhol. De 1984 à 1985, Jean-Michel Basquiat et Andy Warhol réalisent environ cent soixante toiles ensemble, « à quatre mains », dont certaines parmi les plus grandes de leurs carrières respectives. Témoin de leur amitié et de cette production commune, Keith Haring parlera d'une « conversation advenant par la peinture, à la place des mots », et de deux esprits fusionnant pour en créer un « troisième, séparé et unique ». L'exposition s'ouvre sur une série de portraits croisés, Basquiat par Warhol, Warhol par Basquiat. Elle se poursuit avec les premières collaborations. Basquiat admire Warhol comme un aîné, un personnage clé du monde de l'art, initiateur d'un langage inédit et d'un rapport original à la culture populaire. En retour, Warhol trouve chez Basquiat un intérêt renouvelé pour la peinture. 
L'exposition montre ces allers-retours, un dialogue de styles et de formes qui traite aussi de sujets cruciaux comme l'insertion de la communauté afro-américaine dans le récit nord-américain.

                                                                                                                           Jean-Michel Basquiat et Andy Warhol, 6,99, 1984                                                                                                                                                           ©Estate of Jean-Michel Basquiat Licensed by Artestar,

www.hotellemetropolitanparis.com/fr/

www.fondationlouisvuitton.fr