Les mille vies du kimono

Catalogue de l’exposition qui se tient au musée du Quai Branly Jacques-Chirac jusqu’au 28 mai 2023, il vient démontrer sous la direction d’Anna Jackson, commissaire de l’exposition, que le kimono n’est pas qu’un habit traditionnel du Japon. Apparu au XIIIème siècle, le mot « kimono » désigne « la chose que l’on porte sur soi ». Plus qu’un simple habit, le kimono, confectionné en un minimum de morceaux taillés dans une seule pièce d’étoffe, est considéré par les Japonais comme un fleuron de leur patrimoine. À première vue immuable, il ne cesse en réalité d’évoluer.

Dans ce magnifique ouvrage qui met en lumière les quelques deux cents kimonos issus des collections du Victoria and Albert Museum de Londres, on explore les significations vestimentaires et culturelles du kimono, et son influence sur la mode tant au Japon qu’en Occident. A travers ces riches et rares vêtements d'époque, on comprend la place du kimono, son statut, son style et son pouvoir de séduction. Certaines pièces illustrent le cahier des charges détaillé des tenues nuptiales, la mode à l’époque d’Edo, le goût en Europe pour l’exotisme après l’arrivée au Japon de commerçants étrangers au XVIIème, les geishas et la perpétuation mythique du kimono. L’exposition se termine avec la révolution kimono réinterprétée en Haute Couture par Dior, YSL ou encore Alexander Mcqueen, par des créations de Serge Mouangue artiste de Wafrica, ou encore par des pièces portées par des stars portés comme David Bowie ou Björk. Un livre à glisser sous le sapin pour un Noël haut en couleurs !


         



Une croisière sur le Nil

C’est un centenaire qui est amarré à Louxor, en Haute-Egypte, seul survivant d’une flottille établie par Sir Thomas Cook au début du XXème siècle. Tout de bois et de cuivre, le Steam Ship Sudan a accueilli toute la haute société européenne et américaine - archéologues, diplomates… et écrivains - pour des croisières enchanteresses sur le Nil. C’est aussi à son bord qu’Agatha Christie a situé l’intrigue de Mort sur le Nil. Que dire de plus ? Propriété de Voyageurs du Monde qui l’a réhabilité et en a préservé les lettres de noblesse, le Steam Ship Sudan incarne une certaine vision du voyage et nous conduit au cœur des grandes découvertes archéologiques et au plus près des beautés fantastiques de l’Egypte.

En parcourant cet ouvrage unique, vous allez faire une traversée hors du temps grâce à une iconographie unique : Portfolios anciens et contemporains célébrant les trésors de l’Égypte, ses sites, son artisanat, ses grands personnages anciens et actuels, son patrimoine. Au fil des pages, vous allez monter à bord de ce bateau et vivre une croisière de style en vous prélassant sur le sundeck qui abrite une batterie de panneaux solaires, vivre dans l’une de ses cabines aux boiseries laquées décorées d’objets égyptiens chinés dans les souks du Caire et déguster une délicieuse cuisine orientale préparée par une brigade de onze cuisiniers ! Les dernières pages de ce beau livre offrent un précieux Who’s Who où pharaons, archéologues, écrivains ont participé à leur manière à l’égyptomanie. Il n’y a qu’un pas à franchir pour monter à bord du Steam Ship Sudan et vivre lors d’une croisière exceptionnelle une expérience humaine inoubliable grâce à Voyageurs du Monde.

         



Plongée dans la littérature de l’imaginaire

Jeune écrivain sarrebourgeois, Jean-Baptiste Engler nous embarque avec son premier roman « Le chercheur de fils » (Editions Vibrations) dans un univers surnaturel. Si vous aimez le roman fantastique, suivez le policier Hector Villeneuve dans les méandres de la conscience humaine.

Passionné par l’écriture dès son adolescence, Jean-Baptiste Engler aime les mondes d’Edgar Allan Poe ou de Percy Bysshe Shelley, qui l’inspirent fortement. Laissez-moi aussi vous recommander son recueil de nouvelles surfictionnelles « Epîtres interdites » où l’auteur nous entraîne dans des confessions aux révélations redoutables.

    


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