Envisagée dès le début du XVIIe siècle, sa seule construction prendra une soixantaine d'année (1775-1832). Avec précision et passion, Bernard Le Sueur narre cette formidable épopée avec ses prouesses techniques, l’expansion industrielle puis le déclin… et le tourisme fluvial dont le canal de Bourgogne a été l’un des pionniers à partir des années 1970-1990. |
Le Conseil d’Etat autorise les travaux de son versant Yonne sur les fonds ordinaires du budget des travaux public. Débloqués assez rapidement, les terrassements commencent sans tarder.
En application des directives des élus des Etats de Bourgogne, les ingénieurs dressent des plans aquarellés et réalisent des nivellements dès 1782.
Photo T. KUNTZ / Région Bourgogne-Franche-Conté, Inventaire du patrimoine, 2007
La première pierre du canal est posée par le prince de Condé le 24 juillet 1781.
Une dizaine d’années aura donc été nécessaire pour que les chantiers des canaux bourguignons soit réellement lancés. Qu’ils appartiennent au corps des Ponts et Chaussées ou aux Etats, tous les ingénieurs sont fortement influencés par les idées des Lumières qui voient aussi dans l’essor des voies de communication un moyen de circulation des hommes et des idées.
Il démarre à Migenne, dans l'Yonne et se termine à Saint-Jean-de-Losne. La construction qui a débuté en 1775 s'est achevée en 1832.
Comme beaucoup d'autres voies navigables, dans les années 1960, le canal est concurrencé par les transports routiers. Aujourd'hui, il est principalement utilisé pour la navigataion de plaisance.
Ce livre retrace l'histoire de ce superbe ouvrage.
Le sommaire |
A propos de l'auteur
Bernard Le Sueur est président fondateur de l'association européenne "Hommes et cours d'eau". Il consacre une grande partie de sa carrière à l'étude de la vie du fleuve, à la navigation fluviale et aux relations que les sociétés riveraines entretiennent avec leurs cours d'eau.
Editions Glénat
Collection Patrimoine
240 pages
Parution : Novembre 2022
Prix TTC : 39 euros.
www.glenat.com