Venir à Paris, c’est le succès d’un séjour réussi tant la capitale française est riche en émotions. A l’orée du mois d’août, ATTITUDE Luxe vous a concocté un programme pour vivre 72 heures de la célèbre Vie Parisienne chantée par Jacques Offenbach. Laissez-vous tenter !
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En entrant dans ma chambre, je retrouve non seulement cette audace mais aussi beaucoup de glamour. La décoration a été confiée à l’architecte Richard Martinet et à l’Atelier Paluel Marmont : Dans le petit salon, c’est une alternance de velours rose poudrée, d’accessoires aux courbes rectilignes et de parquet en point de Hongrie noir qui donnent à ma chambre un côté glam rock chic. Toutes les chambres et suites regardent Paris ce qui est d’un luxe inouï. Mon œil est immédiatement attiré par les macarons à la rose et à la violette et tandis que je les déguste, je découvre un meuble Bar incroyable entièrement rose laquée. Pièce maîtresse et exclusive signée du designer Sacha Lakic et éditée par la Maison Roche-Bobois, il contient une sélection salée, sucrée et sans gluten ainsi que des boissons soft et pétillantes. Surprise ! Ce meuble exclusif est même à vendre et livrable partout dans le monde. Je m’offre quelques instants de rêverie en contemplant l’Eglise de la Madeleine avant d’aller dîner. Car chez FAUCHON, la gourmandise n’est pas un vilain défaut et la gastronomie réserve tant de bonnes surprises.
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Sur la terrasse du GRAND CAFE FAUCHON
Ce soir, je dîne devant le Boulevard Malesherbes et la Place de la Madeleine. Qu’en dites-vous ? Le rose s’invite aussi sur la terrasse fleurie de très beaux lauriers roses et abritée d’un grand store rose ! Mais, chez FAUCHON, le spectacle est également dans l’assiette. Ici, la carte propose les grands classiques de la brasserie parisienne, un semainier, quelques plats de famille et la liberté de déguster des assiettes. Au GRAND CAFE FAUCHON, les meilleurs jambons ont été sélectionnés (bretons, sardes, Corse,…) et les saumons sont fumés sur place. Après une flûte de Champagne FAUCHON rosé (bien sûr), je déguste un gaspacho fraises et tomates, suivi d’un délicieux filet de bar et cocos de Paimpol dans un jus d’olives vertes. En dessert, le célébrissime Bisou s’impose avec ses somptueuses lèvres rouges faites de vanille, fruits rouge et pâte d’amande. Délicieux. En rejoignant ma chambre, j’entends déjà les notes de la chanson La vie en rose qui va bercer mes rêves.
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Une nuit aux Invalides
Voici un spectacle en 360° qui va ravir les amoureux d’histoire. Dans cette neuvième édition, La Nuit aux Invalides célèbre les deux cents ans de la mort de Napoléon à travers sa vie, son incroyable héritage civil et militaire et son épopée en Europe et jusqu’en Egypte. Dans ce show monumental, la voix d’André Dussollier raconte aussi le lieu. Crée en 1670 par Louis XIV, il est hôpital-hospice pour les militaires : les Invalides. En 1840, il accueille les cendres de Napoléon et devient mausolée impérial, et enfin musée historique de l’Armée en 1896. Jusqu’au 26 août, venez vivre une expérience immersive hors du commun grâce au son multi-canal créant un effet enveloppant et des projecteurs laser 4K dernière génération qui recouvrent toutes les surfaces de pierre de la cour intérieure Invalides de milliers de personnages.
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* DIMANCHE : TOUTE L’HISTOIRE DE PARIS
Carnavalet ou l’histoire des parisiennes et des parisiens
Dans le cœur du Marais, l’un des plus prestigieux quartiers parisiens, le Musée Carnavalet - Histoire de Paris est un joyau architectural qui réunit deux hôtels particuliers des XVIème et XVIIème siècles : L’Hôtel Carnavalet et L’Hôtel Le Peletier de Saint-Fargeau. Ils devinrent le 25 février 1880 Le musée Carnavalet sous l’impulsion du préfet de la Seine Haussmann, et le premier musée ouvert au public. On comprend qu’il soit si cher au cœur des parisiens ! À l’issue de quatre années d’importants travaux de rénovation, le musée Carnavalet - Histoire de Paris a rouvert et propose un parcours qui permet d’observer trois mille huit cents œuvres parmi les quelques six cent vingt-cinq mille que compte son fonds. Il relate l’histoire de Paris, de la Préhistoire à nos jours à travers des peintures, des sculptures, des pièces de mobilier, des objets d’art, des enseignes, des photographies, des dessins, des affiches et des maquettes. Pour vous, je citerai seulement la Salle de bal Wendel et son décor datant de 1925, la salle des enseignes, la pirogue monoxyle en chêne entre 2800 et 2500 av. J.-C., les décors du Paris Belle Epoque tels que la bijouterie Fouquet ou encore la chambre de Marcel Proust.
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Aux jardins d’Olympe, une nouvelle expérience de pique-nique
C’est l’étape incontournable pour faire un break gourmand et bucolique pendant votre visite au musée Carnavalet. Les places assises du restaurant sont reparties dans les deux cours du Musée Carnavalet dans une scénographie signée par l’architecte et designer Francois Champsaur. L’expérience proposée ici est menée par cinq femmes : Chloé Charles (la chef), Andréa Sham (chef sucré), Camille Vidal (mixologue), Leslie David (directrice artistique) et Marine Serre (designer décoratrice). Les Jardins d’Olympe travaille main dans la main avec des producteurs français et l’ensemble de la carte est réalisé avec des produits frais et de saison, dans une démarche de réduction des déchets. La majorité des plats est végétarienne, seules quelques recettes ont un assaisonnement carné indiqué sur la carte, tout comme les plats vegan et sans gluten. Je vous conseille la salade relevée avec ses pommes de terre, concombres, céleris assaisonnés à l’’nduja et la tarte succulente au gorgonzola, courgettes, artichauts, noisettes et poivrons jaunes. Attention, Aux Jardins d’Olympe est un lieu éphémère pour l’été et l’automne, ne le manquez pas !
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Une adresse au chic très parisien : Maison Albar Hotels Le Pont-Neuf
Changement de quartier, changement de décor. Notre nouvel hôtel se situe en plein centre de Paris, près de la Canopée des Halles, à deux pas de La Bourse du Commerce et de la nouvelle Samaritaine. C’est le nouveau visage du quartier Louvre-Rivoli en plein devenir où se concentrent le chic et la vitalité parisienne bordée par le calme de la Seine. Il a fallu toute l’audace et le talent de Céline Falco (née Albar) pour métamorphoser ce bâtiment construit en 1866 et qui abritait le siège de la maison de couture Céline. L’enjeu consistait donc à respecter l’âme de ce lieu et l’élégance de sa façade haussmannienne. Ecoutons plutôt Céline Falco : « Éprise d'architecture et de décoration depuis toujours, voilà un moment que je souhaitais créer un lieu nouveau, où l’on puisse venir savourer un univers raffiné et personnalisé, détendu et chaleureux ». Dès l’entrée, je pénètre dans un monde raffiné comme une demeure particulière. Tout rappelle le savoir-faire français depuis le salon lounge où je suis accueillie, jusqu’à ma chambre au cinquième étage.
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Imaginé par Alexandre Danan, architecte d’intérieur et Atelier COS Architecture, cet hôtel 5* propose une ambiance douce, intime et ultra chic que l’on retrouve dans les matériaux nobles naturels (bois et pierre), la circulation des espaces, les vagues ondoyantes des planchers et les teintes douces des textiles, les velours du lounge et les cuirs des corridors et les jeux de voilages qui, partout, rappellent le Pont Neuf emballé par Christo en 1985. Dans les chambres et suites, les maîtres mots de l’agencement sont l’espace et la lumière, avec un mobilier art déco chez Henryot & Cie et des luminaires Tom Dixon®. Depuis mon balcon, je plonge sur les toits de Paris et profite d’une vue à 180° assez extraordinaire. Mais, c’est maintenant l’heure de la détente : J’enfile mon maillot de bains pour aller nager dans la piscine intérieure de l’hôtel. Quelle chance !
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Dîner chez Odette
Nommée en hommage à la grand-mère de Céline Falco, le restaurant-auberge frappe encore une fois par son parti-pris décoratif. Au mur, une ondulation de lames en bois rappelle une fois encore les créations de Christo et confère au lieu une ambiance ultra-chic. Ouvert toute la journée, Odette vous accueille en salle, en terrasse ou dans son joli jardin intérieur pour tous les repas de la journée. Maison Albar a confié les fourneaux à Caroline & Sophie Rostang qui partagent ses mêmes valeurs de quête de perfection, amour du travail bien fait et volonté de transmission. Les Rostang et le Chef Rémi Hénaux proposent une carte simple et contemporaine, des produits maison et du terroir avec un rituel retrouvé, celui des plats à se partager comme à la maison ! J’ai goûté pour vous le maigre de ligne et ses courgettes marinées à l’huile fumé et sauce au piment d’Espelette ; et en dessert, la soupe de fraises glacées à l’estragon.
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* LUNDI : L’ART DANS TOUS SES ETATS
La Bourse du Commerce, nouveau musée de la Collection Pinault
Ecoutons François Pinault : « En effet, depuis longtemps, je caressais l’espoir de pouvoir un jour présenter ma collection à Paris, dans cette ville que j’aime. C’est pourquoi l’ouverture de la Bourse de Commerce Pinault Collection revêt, sur un plan personnel, une importance décisive et symbolique. Paris n’est pas seulement la ville de toutes les passions. C’est d’abord et surtout la patrie naturelle des artistes, de leur génie et de leurs prophéties ». J’aborde donc ce nouveau musée avec ces mots en tête et découvre ce bâtiment emblématique situé au centre de Paris, dans le jardin des Halles et s’ouvrant sur la rue du Louvre. La restauration exemplaire et la transformation de la Halle au blé devenue Bourse de Commerce en 1889 ont été confiées à l’architecte japonais Tadao Ando (TAAA –Tadao Ando Architect & Associates). Lorsque je pénètre dans le saint des saints, je découvre tout d’abord la rotonde au centre de laquelle a été inséré un cylindre de vingt-neuf mètres de largeur délimité par un mur en béton de neuf mètres de hauteur, la merveilleuse verrière et son décor racontant quatre allégories des continents. Dans un ameublement signé Ronan et Erwan Bouroullec, la collection « Ouverture » montre un ensemble exceptionnel de plus de dix mille œuvres de près de trois cent quatre-vingt artistes, constituée de peintures, de sculptures, de vidéos, de photographies, d’œuvres sonores, d’installations et de performances. Les artistes dont François Pinault collectionne les œuvres sont issus de tous les continents et représentent plusieurs générations. Les œuvres choisies par Pinault montrent son goût pour les courants d’art émergents représentés par Urs Fischer, Bertrand Lavier, David Hammons et des œuvres in situ signées Martial Raysse, Ryan gander ou Tatiana Trouvé.
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A La Samaritaine, tout l’Art de Vivre à la Française
Véritable institution entre la Seine et la rue de Rivoli, c’est un des grands magasins de la rive droite fondé en 1870 par Ernest Cognacq et Louise Jaÿ. Il évoque le Paris du Second Empire où l’Art nouveau et l’Art Déco ont atteint des sommets de beauté et d’harmonie. Sous l’impulsion du groupe LVMH, il a été minutieusement restauré et vient de rouvrir pour notre plus grand bonheur. Au sein de ces bâtiments, je découvre un luxueux grand magasin, des restaurants, des espaces de détente et très prochainement le nouvel hôtel Cheval Blanc Paris.
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Parmi les tables du moment à La Samaritaine, Ernest (en hommage au fondateur de ce grand magasin), est en train de devenir la HIT Table de cette nouvelle rive droite. Le concept est né dans la tête de deux amis Eric Kayser (créateur et créatif de la société éponyme) et Olivier Maurey (Mini Palais, Baccarat, Ralph’s, l’Ami Louis,…), qui ont imaginé un lieu bicéphale : A la fois boulangerie moderne du quotidien et brasserie contemporaine. Dès sept heures, la boulangerie vous régale de ses pains cuits sur place (le fournil est au -2 !), ses viennoiseries traditionnelles ou ses tartes au mètre. Un peu plus tard dans la journée, à l’heure du déjeuner, vous avez le choix entre salades au poids, plats du jour S, L et même XL… et autres pâtisseries. Au premier étage, dans une variation de bleus signée Constance Guisset, la Brasserie vous offre des recettes bistronomiques toute la journée, de douze heures à minuit. Sous la houlette de la Chef étoilée Naoëlle d’Hainaut (gagnante de la 4ème saison de Top Chef), la carte devient étonnante : J’ai goûté pour vous l’aubergine en croûte de pain, son maigre en croustillant avec courgettes, thym et citron ou encore la brioche perdue comme une crêpe Suzette. Un régal, force 3 ! Et comme chez Ernest, la journée ne se termine jamais, rendez-vous le soir quand le lieu se transforme en bar à tapas, cocktails et vins bios.
Paris sera toujours Paris, n’est-ce pas ?
www.maison-albar-hotels-le-pont-neuf.com
www.pinaultcollection.com/fr/boursedecommerce
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