Voici deux provinces de Charente-Maritime qui vont vous étonner ! Ralliées en trois heures de TGV depuis Paris, ce sont d’abord les paysages de vignes qui apparaissent puis les méandres de la Charente. Première halte à Cognac où le roi François 1er a vu le jour, puis découverte de Saintes et ses 2000 ans d’histoire. A bord d’une DS 3 CROSSBACK, nous rejoindrons enfin le joli village de Talmont-sur-Gironde où l’on pêchait autrefois l’esturgeon. En voiture avec Hélène FELTIN





Hôtel Chais Monnet : un lieu chargé d’Histoire

Le portail en pierre est monumental. On peut y lire « J-G. Monnet, Maison fondée en 1838 ». Le site qui s’ouvre devant moi s’étend sur trois hectares et est composé à ma droite et à ma gauche de plusieurs bâtiments, hôtel particulier et dépendances. Mais, ce qui attire surtout le regard, c’est la grande façade blanche au bout de la longue allée. Je suis donc devant les Chais Monnet classés au Patrimoine Industriel de France. Créée par Jean-Gabriel Monnet, la Maison se développe surtout pendant l’entre-deux-guerres avec Jean Monnet, qui fut aussi l’un des architectes et pères fondateurs de l’Union Européenne. Au cours du 20ème siècle, son caractère autant que la qualité exceptionnelle de ses cognacs contribuent à forger la solide réputation de la Maison Monnet, lui ouvrant ainsi les portes du marché international. Durant les années 1950, Monnet devient le fournisseur officiel de la Cour Royale de Suède et est reconnu comme l’un des dix meilleurs cognacs aux Etats-Unis. Racheté par l’entrepreneur anglo-iranien Javad Marandi, propriétaire du Soho Farmhouse en Angleterre, les Chais Monnet deviennent en octobre 2018 un luxueux hôtel 5* Leading hotels of the world. La transformation et la renaissance de ce patrimoine du 19ème siècle sont confiées à l’architecte Didier Poignant qui en fait un havre de quiétude et d’élégance. Pour ce faire, il a dégagé les perspectives et les volumes, relié les quatre chais par un espace verrier, où sont regroupées aujourd’hui toutes les fonctions principales d’accueil de l’hôtel. Le seul bâtiment contemporain avec sa façade de verre et ses vrilles en acier Corten évoquant des ceps de vigne accueille des chambres, une salle de conférence ainsi qu’un Spa.


 


 


L’Hôtel Chais Monnet propose 92 chambres et suites de 68 à 87 m². La décoration est élégante et sobre : mobilier de bois clair et son parquet, et couleurs pastel - blanc, rose, beige, gris - se conjuguent à des encadrements et luminaires dorés comme le cognac. Plusieurs poutres d’origine donnent un charme fou à l’ensemble. Les chambres logées dans les chais ouvrent sur un jardinet ou sur un balcon, on y ressent l'âme des lieux ! Ma salle de bains est très spacieuse et lumineuse avec son carrelage brillant légèrement taupé et son marbre couleur cognac. C’est la célèbre marque de parfums Fragonard qui a été choisie pour l’ensemble de la ligne de soins. Pour une occasion particulière ou tout simplement pour se faire plaisir, la Suite Jean Gabriel Monnet de 170 m² est la quintessence luxueuse de l’expérience Chais Monnet. Dotée d’une cuisine, d’une salle à manger, d’un salon de réception, elle est sans nul doute le lieu le plus apaisant et prestigieux de l’établissement. Raffinement ultime, cette suite offre un accès privilégié à une cabine de soins bien-être privative où les hôtes pourront se détendre en toute discrétion.

 


Destination Cognac en toute saison

Et maintenant, direction l’Office de Tourisme où j’ai rendez-vous avec Nathalie Leclerc sous un soleil de plomb. Il est temps d’en apprendre davantage sur cette charmante ville de 20 000 habitants dont la première mention semble remonter au 11ème siècle. Située sur la voie Agrippa entre Lyon et Saintes, elle a connu deux âges d’or : au Moyen Âge, elle se trouve sur la route des pèlerins de Saint Jacques de Compostelle et au 19ème, elle se développe grâce au négoce du cognac et à la signature d’un traité de libre-échange entre l’Angleterre et la France. Notre promenade débute d’ailleurs par l’Hôtel François 1er, ancien Hôtel de Londres, qui rappelle cette période ainsi que la Brasserie au Coq d’Or de l’autre côté de la place.

Dans les rues et ruelles, les façades blanches en calcaire des maisons individuelles succèdent aux magnifiques hôtels particuliers tels le Musée des Beaux-Arts et son Orangerie ou encore l’Hôtel de ville, ancienne résidence du Baron Otard. La ville a choisi de piétonniser des quartiers comme celui de l’Eglise Saint Léger et son beau prieuré d 17ème. Un peu plus loin, nous nous promenons dans les rues du Palais, rue Henri Germain ou encore rue Grande qui forment la vieille ville ou Le Parcours du Roy. En effet, au bord de la Charente, se dresse l’ancien château où naquit en 1494 le futur roi François 1er. Enfin, pour terminer agréablement cette journée, je vous conseille une promenade en gabare, ce bateau à fond plat qui a fait les grandes heures du commerce fluvial.
 


 


Déjeuner à La Belle Epoque

Après cette matinée un peu chaude, je découvre avec plaisir cette jolie adresse du centre-ville. La maison 17ème avec son escalier classé a beaucoup de charme. A l’extérieur, des tables sont réparties dans une cour pavée abritée d’une magnifique frondaison de glycines. Je suis accueillie par l’aubergiste qui me présente la carte de la saison ainsi que des spécialités locales comme le délicieux sablé à l’angélique.

 


Diner gastronomique dans une « Cathédrale »

Retour à l’hôtel pour une pause gourmande à l’Angélique Café, du nom d'une plante emblématique du Marais poitevin. Le tea time est devenu un rituel depuis que David y sert un délicieux cheese cake au cognac. Est-ce bien raisonnable … car mon premier dîner à Cognac est prévu dans un lieu exceptionnel ! Ici encore, l’architecte Didier Poignant a relevé un défi de taille :  transformer un ouvrage industriel en restaurant, une première en France. En pénétrant dans ce sanctuaire, je prends toute la mesure du projet ! Au sein de ce bâtiment chargé d’histoire, sous un Chai Cathédrale culminant à près de neuf mètres et sous des foudres centenaires, le restaurant invite à rencontrer les hommes qui font le terroir, le cultivent et le magnifient. Les producteurs de la région y sont mis à l’honneur, à travers la mémoire collective de leurs traditions et la transmission de leur savoir-faire ancestral. Originaire de Bretagne, le Chef Marc-Antoine Lepage est passionné par la richesse qu’offre chaque région de France et met aussi à l’honneur les produits charentais. Le menu Cinq Sens débute par une déclinaison autour de l’artichaud et du basilic, suit un filet de sole façon meunière, courgettes et girolles, puis une poularde pochée et sa cuisse confite. Parmi les spécialités de fromages, je déguste un Chabichou au chèvre crémeux. En dessert, la Fraise est composée d’un délicieux biscuit aux amandes et une compotée de fraises.

 

 

Sur les routes de la Saintonge en DS 3 CROSSBACK

Le petit-déjeuner est pour moi un moment de partage et de gourmandise. Il est servi dans La Distillerie, un nom qui fait sourire pour commencer la journée ! L’espace une fois encore me surprend avec ses grandes baies ouvertes sur la terrasse, son impressionnante structure en bois et son sol noir et blanc. La Distillerie est également le second restaurant où l’on vient déguster une cuisine de tradition.

 

 

Au programme de cette nouvelle journée, j’ai prévu la découverte de la ville de Saintes. A une trentaine de kilomètres de l’Hôtel, je traverse un paysage de vignes, de champs de maïs et de tournesols à bord de ma DS3 CROSSBACK rouge rubi. Lancé en 2019, ce véhicule certifié Origine France Garantie est le nouveau SUV de l’ère DS Automobiles, version 100 % électrique E-TENSE. Doté d’une silhouette galbée et de grandes roues, ce SUV compact, à la fois citadin et voyageur, arbore un style d’avant-garde à la fois puissant et sculptural qui ne laisse personne indifférent ! Alliance de l’élégance, du confort et de la technologie, il se distingue aussi par des détails qui suggèrent modernité et raffinement. Cela commence bien entendu par le confort des assises : les sièges conducteur et passagers sont enveloppants et ont bénéficié d’un traitement innovant de mousses haute densité pour une assise de grande qualité, sans oublier les fonctions de massages, d’électrification et de chauffage également proposées. Comme moi, vous allez également vous laisser surprendre par la magie des poignées de porte, qui se déploient seulement lorsque vous en avez besoin. Le reste du temps, elles s’effacent et épousent gracieusement la carrosserie, sublimant la silhouette raffinée de votre voiture. Magnifiant l’allure élégante de ce véhicule, les projecteurs de dernière génération DS MATRIX LED VISION offrent également au conducteur un don exceptionnel : celui de rouler constamment en plein phares sans jamais éblouir les autres automobilistes. Le poste de conduite, quant à lui, est entièrement numérique. Enfin, et c’est un atout de taille : DS a mis au point l’art de la personnalisation : concevez le véhicule qui vous ressemble en choisissant parmi les multiples personnalisations possibles : toit, carrosserie, jantes, … Le comble du chic !

 

 



Saintes, de l’importance du fleuve Charente à la richesse du patrimoine religieux

Je retrouve la guide - conférencière Cécile Trébuchet au bord de la Charente devant le Bernard Palissy, premier bateau électrique français, au cœur du site de la Palu - zone naturelle exceptionnelle en cœur de ville, classée Natura 2000. Nous sommes sur la rive droite de Saintes qui abrite l’Arc dit de Germanicus, vestige d’une ville née il y a plus de 2000 ans. Si la ville tient son nom du peuple Santons « Civita Satonum » un important oppidum ayant dû exister avant la Guerre des Gaules et l’épopée Césarienne, elle doit vraiment son émergence aux romains au 1er siècle avant J.-C. Elle devient sous le principat d'Auguste la première capitale de la provicne romaine d'Aquitaine sous le nom de « Mediolanum », avant d’être rattrapée par Bordeaux. Elle se pare d'imposants monuments romains comme d’un amphithéâtre et de ce magnifique arc érigé pour l'empereur Tibère, son fils Drusus et son neveu et fils adoptif Germanicus. Comme me l’explique Cécile, il ne s’agit pas d’un arc de triomphe, mais d'un arc routier à deux baies initialement bâti à l’arrivée de la voie romaine Lyon-Saintes. Sur proposition de Prosper Mérimée en 1843, l'arc fut déplacé pour des travaux sur les quais de la Charente. Nous traversons maintenant le pont pour rejoindre la cathédrale Saint-Pierre. C’est jour de marché à Saintes : tous les jours (sauf le lundi), les saintaises et les saintais s’y pressent pour acheter des produits frais : cagouilles (escargots de la famille des petits - gris), moules, crustacés, vins de Talmont sur Gironde, moules, crustacés, vins de Talmond et galettes au beurre. Avant d’emprunter la rue piétonne Alsace Lorraine, il faut prendre le temps d’admirer la cathédrale, son clocher porche, ses arcs boutants et son portail de style gothique flamboyant. Autre témoignage religieux important à Saintes, l’Eglise Saint Eutrope, premier évêque venu évangéliser les santons. L’édifice actuel a été fondé en 1081 après donation à par l’ordre de Cluny. Etape importante du pèlerinage de Saint-Jacques-de- Compostelle, l’église abrite les reliques de Saint Eutrope qui faisait l’objet d’une procession dans la ville le jour de la fête du Saint, soit le 30 avril. N’oubliez pas de visiter l’église basse qui est la partie. N’oubliez pas de visiter l’église basse qui est la partie la plus ancienne et à mon goût la plus émouvante avec ses voûtes et ses très beaux chapiteaux d’un art roman primitif avec une influence antiquisante.

Dirigeons-nous maintenant vers l’amphithéâtre de Saintes. Il impressionne par son envergure et par l’histoire qui s’en dégage. Achevé en 40-50 après J.-C., avant ceux de Nîmes, d’Arles et de Rome, il symbolise une nouvelle fois la richesse et l’importance de l’ancienne ville romaine. De forme elliptique, adossé à une colline, il pouvait accueillir plus de 15000 spectateurs !

 

 

 ©Jean François Weill

 



Notre balade se transforme en ballade dans l’enceinte de l’Abbaye aux Dames. Je vous convie maintenant à un parcours musical dans un lieu érigé en 1087. Richement dotée au fil des siècles, l’abbaye devient la deuxième abbaye de France après celle de Fontevraud. Equipée d’un casque et d’un boitier numérique, je déambule au cœur du site. Le son 3D est exceptionnel ainsi que le programme musical et ses deux voyages sonores « initiatique ou héroïque ». Prenez le temps d’admirer la façade occidentale, joyau de l’art roman du 12ème siècle, soit reconstruite après la fondation du monastère au moment de l’agrandissement de l’abbatiale. Cette façade tripartite est un style largement répandu en Saintonge et c’est dans les voussures du portail principal et des deux baies aveugles que se niche une iconographie foisonnante comme la main de Dieu bénissante, le tétramorphe autour de l’Agneau crucifère, la scène du massacre des Innocents et celle des Vieillards de l’Apocalypse. Promenez-vous dans les jardins, la salle capitulaire, et montez tout en haut du clocher avec son dôme en forme symbolique de pomme de pin pour découvrir Saintes et ses environs. Comme le disait Goethe, « l’architecture est de la musique pétrifiée ». Pour terminer, montez à bord du Carrousel Musical. Maitre Loyal vous y attend et vous invite à prendre place devant des instruments géants tels une harpe, un piano ou encore des percussions. Quand le manège commence à tourner, inventez votre partition, un enregistrement qui vous sera restitué à la fin du voyage. Une expérience unique et tellement poétique !

 

 

 © Marion-Bertin


Déjeuner au Batiâ, restaurant sur la Charente

Retour en ville à côté de l’Arc routier. C’est ici qu’en 2016, Alexandra et Olivier Pourpoint ont ouvert le Batiâ qui signifie bateau en charentais. Cette péniche a été entièrement pensée par eux et réalisée avec le concours d’un architecte d’intérieur et d’un architecte naval dans les chantiers de Machecoul. Un projet fou, audacieux et original de faire accoster une péniche devant Saintes et d’ouvrir un restaurant. Alexandra, la maitresse de maison et Olivier, le Chef, tous deux issus du milieu de l’hôtellerie-restauration, ont vu grand en ouvrant cette table de 120 couverts. Deux salles intérieures et une jolie terrasse permettent de déguster une cuisine gourmande de brasserie où le Chef cuisine essentiellement des produits locaux. Le Batiâ se prête aussi très bien à des cocktails dinatoires qu’à l’accueil de séminaires. Une adresse à ne manquer sous aucun prétexte et qui fait partie du circuit des Tables Gourmandes de la région Poitou-Charentes.

 

 © Saintes tourisme

Et pour terminer cette journée, je vous emmène au bord de la Gironde dans l’adorable village de Talmont-sur-Gironde. Reprenons notre DS 3 CROSSBACK pour une trentaine de minutes afin de rejoindre ce village construit sur un promontoire rocheux surplombant l’estuaire de la Gironde. Classé parmi les Plus Beaux Villages de France, Talmont se révèle avec ses maisons aux façades blanches et volets bleus cachées derrière des roses trémières. En faisant le tour, on aperçoit le port et ses carrelets qui suscitèrent de grandes ambitions pendant les deux premières guerres mondiales. Un peu plus loin, au bord de la falaise, se dresse l’Eglise Sainte Radegonde, épouse de Clotaire, fils de Clovis. Depuis le cimetière marin, la vue sur l’estuaire est époustouflante !

 

 

Diner à La Maison, la nouvelle adresse gourmande de Cognac

Aux commandes de La Maison, le Chef Thierry Michelet qui a pris ses nouvelles fonctions en février dernier. L’homme a fait ses classes dans les plus grandes maisons : Taillevent, La Ribaudière, Le George où il a appris les grands classiques. Il ne s’en détourne pas aujourd’hui, mais il propose aussi à La Maison une cuisine Nikkei, métissage des cuisines péruvienne et japonaise. Ce soir-là, pour mon plus grand plaisir, il laisse faire son imagination et me propose de déguster en entrée un caviar de Gensac - Maison Yann Lafont et ses galettes au seigle. Suivent une aubergine et ses truffes noires, une daurade cuite au barbecue et son riz basmati. Le Chef s’investit aussi beaucoup dans la décoration de son restaurant. Dans cette jolie maison bourgeoise, les murs de la salle à manger s’inspirent de l’histoire de Cognac avec ses dessins à base de rondelles découpées dans des pieds de vignes et de lattes de bois de tonneaux. Thierry Michelet promet aussi pour octobre un Bar pour prendre un verre ou grignoter sous une grande verrière.

 

 

Martell, la plus ancienne des maisons de Cognac

Sous l'égide de la famille Martell depuis 1715, Martell utilise son savoir-faire pour créer des cognacs réputés et appréciés depuis trois siècles. Un peu d’histoire s’impose. Jean Martell, après avoir quitté son île natale de Jersey, se passionne pour la région et se lance dans le commerce d’eaux-de-vie à Cognac. Ses deux fils, Jean et Frédéric, développent l’activité à l’export et la première cargaison de Cognac est livrée aux USA en 1775. Dès 1858, Martell s'étend dans le monde entier, avec les premières exportations vers le Japon et d'autres marchés asiatiques comme l'Indonésie, le Vietnam et la Corée. Le célèbre CORDON BLEU est lancé officiellement par Edouard Martell à l'Hôtel de Paris à Monaco en 1912. Apprécié par toutes les têtes couronnées, il sera servi au roi George V d'Angleterre, à Sa Majesté la reine Elizabeth II, pour les noces du prince Rainier de Monaco et de Grace Kelly, ou encore à l'empereur Hirohito du Japon. En réservant « Martell The Journey », vous suivez un parcours interactif et ludique qui permet d’explorer son histoire, son identité et son savoir-faire, un héritage de trois cents ans.

Il est maintenant temps de nous intéresser à ce que sont les trois grands axes du savoir-faire Martell : le Lieu, la Précision et le Temps. Les raisins de Martell sont issus du vignoble des Borderies, un sol silico-argileux qui lui donne des arômes floraux. Le vin blanc clair issu des raisins récoltés entame sa transformation en eau-de-vie par le processus de distillation. Les vapeurs dégagées s'élèvent dans le chapiteau de l'alambic, cheminent à travers le col de cygne puis se précipitent dans le serpentin, où elles se condensent pour former une liqueur claire et chaude. Dans l'obscurité et le silence des chais en chênes dits « à grains fins » que l’on trouve dans les forêts de Tronçais, l'eau-de-vie patiente des jours, des mois, des années. Certaines eaux-de-vie parviennent à maturation en 2 ans (la durée de vieillissement minimale pour le cognac), tandis que d'autres auront besoin de vingt ou soixante-dix ans. Transférées dans des dames-jeannes, elles entreront dans l'élaboration des cognacs les plus rares. C’est tout l’art des assemblages réalisés par le Maître de chai Christophe Valtaud qui reflétera le style séculaire de la maison. Dans la collection Martell, chaque Cognac affiche une identité propre qu’il s’agisse d’un VS, V.S.O.P., X.O., CORDON BLEU jusqu’à L’Or de Jean Martell.

 

 

 

 

Fondation Martell, grand atelier des arts et du geste

C’est un monument incontournable dans Cognac tant par sa taille que par son histoire. Baptisée Gâtebourse au moment de sa construction en 1928, la Tour Jean Martell accueille depuis 2016 la Fondation d’entreprise Martell. J’y retrouve sa directrice Nathalie Viot qui me raconte ce lieu culturel ou dialoguent héritage tricentenaire et art contemporain. La Fondation est un lieu vivant où se mêlent sur cinq étages expositions et artistes en résidence, espaces de coworking et ateliers. Jusqu’au 16 décembre 2020, allez découvrir une programmation dédiée au design & craft « Places to be » qui réunit quatorze designers internationaux qui ont créé un lieu d’habitation, des pièces de vie. Dans chaque espace délimité par une cuve métallique circulaire, je découvre un salon, une salle de bains, une cuisine, une véranda, un dance-floor … tous plus poétiques les uns que les autres.

 



Indigo, le roof top chez Martell

Le dernier étage de la Tour Martell me réserve une autre surprise : une vaste terrasse panoramique dévoile une vue spectaculaire sur Cognac, du centre historique jusqu’aux rives de la Charente. Le bar Indigo by Martell propose une carte de cocktails créative - des classiques de la mixologie et des recettes revisitées - pour déguster la collection complète des cognacs Martell. Aujourd’hui dimanche, je m’installe pour un brunch sucré – salé, sous l’œil attentif d’un joli martinet bleu, symbole choisi par Jean Martell pour ses qualités d’oiseau migrateur aux quatre coins du monde.

 



Aux Chaix Monnet, deux piscines de 25 mètres !

Mon échappée cognaçaise touche à sa fin … aussi, je décide de m’offrir un dernier morceau de la célèbre part des anges ! Direction le Spa de l’hôtel. En partenariat avec la maison Codage, apothicaire contemporain au savoir-faire hérité de la tradition pharmaceutique française, le Spa propose une carte de soin exclusive créée en harmonie avec le territoire. Tels des maîtres de chais qui assemblent les meilleures eaux de vie pour créer les plus beaux cognacs, la maison Codage conçoit en France, des produits à base de plantes, d’algues ou encore de minéraux. L’espace détente possède également un hammam, un sauna et un jacuzzi, une douche sensorielle ainsi qu’un espace fitness avec coaches.  Et, cerise sur le gâteau, les Chais Monnet propose non pas une mais deux piscines de 25 mètres chacune intérieure et extérieure.
Une belle manière de couronner mon escapade entre Cognaçais et Saintonge !

www.chaismonnethotel.com
www.tourism-cognac.com
www.saintes-tourisme.fr
www.labelleepoque-cognac.site-solocal.com
www.restaurant-lamaison-cognac.fr
www.lebatia.fr
www.martell.com
www.fondationdentreprisemartell.comww
www.dsautomobiles.fr