Du 20 février au 1er mars 2020, l’Opéra Comique de Paris nous invite à la représentation de La Dame Blanche, opéra-comique en trois actes, sur un livret d’Eugène Scribe d’après Walter Scott.

Crée en 1825, La Dame blanche fut le premier titre de l’Opéra Comique à atteindre 1000 représentations et connut un succès mondial et durable. Il séduisit Rossini, Wagner et Weber, et inspira même à Hergé la fin du Trésor de Rackham le Rouge.




A lire avant le spectacle      
       
 
1759 : un village écossais, loin des guerres du continent. Un château en déshérence, hanté par un fantôme. Des paysans loyaux mais crédules. Une orpheline courageuse. Un soldat amnésique et chevaleresque. Un intendant cupide. Un juge corrompu : tels sont les protagonistes d’une intrigue où se succèdent apparitions fantastiques et coups de théâtre.
 
Avec son 26e opéra-comique, Boieldieu enthousiasma Rossini : « Vous avez accompli un tour de force, êtes resté spirituel et vrai, animé et dramatique », Weber :  «Depuis Les Noces de Figaro, on n’a pas écrit un opéra-comique de la valeur de celui-ci » et Wagner : « C’est la plus belle qualité des Français qui s’exprime dans cet opéra ».
 
Pour ranimer ce modèle du genre, pièce palpitante et partition étincelante, Julien Leroy à la Direction Musicale et Pauline Bureau à la Mise en Scène prennent la tête d’une pléiade d’interprètes conduite par Philippe Talbot, dans des costumes dessinés par Alice Touvet.

Rendez-vous donc à L’Opéra Comique dès le 20 février avec La Dame Blanche, 4ème titre le plus joué de son histoire après Carmen, Manon et Mignon.
 
« Pour être heureux, on n’est pas obligé de comprendre », acte II

 



La troupe rassemblée sur le plateau de l’Opéra Comique le 16 décembre 1862, dans les costumes des six ouvrages de Boieldieu encore au répertoire.

 
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