Laissons de côté pour une fois la Normandie et les plages de Deauville -Trouville. A 2h30 heures de Paris, il existe un pays de chevaux et de haras, de villages – berceaux de fromages, de calvados, de cidre ou de pommeau, de bocage et de prairies. Labellisé terre d’art et d’histoire, le Pays d’Auge est aussi la terre de Sainte Thérèse. C’est aussi là que se cache une adresse posée sur une mer de verdure : l’Hôtel du Golf Barrière.
Les amateurs de fromages pourront eux emprunter la départementale parallèle qui relie Livarot à Pont-L’Evêque. C’est le côté nature du Pays d’Auge où l’on admirera également au passage les pommiers. Savez-vous qu’il existe plus de sept cents variétés de pommes avec trois saveurs fondamentales : sucrée, acide et amère.
La Basilique Sainte-Thérèse est bien sûr un lieu incontournable. Débutée en 1929 et consacrée en 1954, la Basilique de Lisieux est la plus grande église construite en France au XXème siècle et elle est le deuxième lieu de pèlerinage en importance en France après celui de Lourdes. C’est dans cette église qui domine la ville que l’on trouve les reliques de Sainte-Thérèse et de ses parents, les Saints Louis et Zélie Martin (dans la crypte).
La crypte, entièrement recouverte de marbre et de mosaïques est l’œuvre de Jean Gaudin, maître verrier et mosaïste, issu d’une belle dynastie d’artistes de cet art. Le style est celui des Arts décoratifs de l’entre-deux-guerres.
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Aux portes de Lisieux, nous invitons les amoureux de belle architecture à visiter le Château Saint-Germain-de-Livet.
Véritable joyau du Pays d’Auge, classé Monument Historique, il est entouré de douves et réunit un manoir à pan de bois de la fin du XVème siècle et une construction en pierres et briques vernissées du Pré d’Auge, de la fin du XVIème siècle. La salle des offices constitue à elle seule une étape incontournable car elle conserve de superbes fresques de la fin du XVIème siècle. L’intérieur propose, entre autre, de découvrir le parcours artistique et personnel du peintre Léon Riesener, petit-fils de l’ébéniste Jean-Henri Riesener et cousin d’Eugène Delacroix.
Mais, la Manche et ses reflets argentés se devinent déjà, là-bas, sous un ciel qu’auraient peint avec amour Boudin ou Monet… Après avoir franchi un portail monumental, nous entrons dans un domaine de verdure que domine l’Hôtel du Golf Barrière. Nous posons nos valises, assurés d’être au calme et en pleine sérénité.
Retour en 1928. La petite histoire raconte que François André (ami de Eugène Cornuché qui a relancé Deauville) trace les contours de ce qui va devenir L'Hôtel du Golf, de la pointe de son célèbre parapluie. La construction est confiée à Georges Wybo, qui a déjà réalisé le Casino. En parallèle, l'architecte anglais Tom Simpson conçoit le terrain de Golf autour. D'un remarquable style Art Déco, l'hôtel est érigé en huit mois seulement et inauguré en 1929. Récemment rénovée, cette adresse de prestige, l’un des fleurons du groupe Lucien Barrière, cultive une ambiance casual chic et offre tout le confort attendu. La décoration est inspirée de l'histoire de ce splendide bâtiment et de son ancrage entre Côte Fleurie et Pays d'Auge. Sculptures géantes de pommes et de chevaux, mobilier Chesterfield et tartans écossais créent une harmonie audacieuse.
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© DR
De notre chambre, la vue est spectaculaire : Trouville, la Manche et au loin les contours du Havre se déroulent devant nous. Parmi les 170 chambres et suites, nous recommandons l’Executive vue mer : colombages et boiseries, salle de bain avec ciel de pluie et photos de Patrick Braoudé exhalent la Normandie. Côté couleurs, le vert se décline dans l'ensemble des accessoires : coussins, rideaux, chemin de lit...
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© DR
Un plongeon dans la piscine chauffée avant d’aller dîner au restaurant Le Lassay.
En terrasse face au golf ou en salle, le Chef Ludovic Dumont élabore une cuisine gastronomique avec des produits de saison conjugués à des saveurs venues d’ailleurs. D’autres préféreront le Club House avec une mer de verdure comme horizon. Florilège des plats proposés : andouillette grillée, curry de volaille au lait de coco, poulet rôti au jus, tajine d'agneau…
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Enfin, avant de quitter (à regret) l’Hôtel du Golf Barrière, nous conseillons de passer par la Villa Strassburger. Protégée au titre des Monuments historiques en 1975, cette imposante demeure répond à une commande du Baron Henri de Rothschild, grand amateur de courses. Ce dernier choisit de s'installer à proximité de l'hippodrome. La villa est érigée en 1907 à l'emplacement de la Ferme du Coteau, propriété de la famille de Gustave Flaubert. Elle se visite de juin à septembre et sur rendez-vous.
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Informations pratiques
www.indeauville.fr
www.hotelsbarriere.com/fr/deauville.html
