À Paris, il règne cette atmosphère si particulière, cette lumière se reflétant sur la Seine, cette odeur de pluie sur les pavés encore chauds. Ses monuments, ses façades, ses légendes, de par le monde les gens se pressent pour y découvrir ses trésors, y saisir sa beauté. Chez Lucien Paris, la capitale passe sous le marteau aux enchères de Drouot, à l’occasion de la septième édition de la vacation “Paris mon amour”, le 9 avril 2018.

Paire de fauteuils, Restaurant ALTITUDE 95, première plateforme de la Tour Eiffel, estimation : 250-300 euros / Tour Eiffel, Importante maquette en bois et métal peints, estimation : 2 000 / 2 500 euros


Paris est une fête écrivait Ernest Hemingway. Et pour tous les amoureux de la ville lumière, son identité passe par ses monuments, ses stars et légendes, mais aussi et surtout par ses rues, et ce qui les peuple. La société de ventes aux enchères Lucien Paris s’attache à combler tous les dingues de Paname en organisant une vacation thématique intitulée “Paris mon amour”, dispersant sous le marteau autant de témoins de la capitale : des oeuvres la représentant, des bribes de son mobilier urbain, des histoires d’amour en peintures, photographies et objets en tout genre.  

« Respirer Paris, cela conserve l’âme »

Victor Hugo


La vacation parisienne est idéale pour tous ceux qui voudraient chérir une petite partie de son âme. Pour cela, l’édition se tenant à Drouot disperse de nombreux lots présentés comme des petits bouts de la ville. Et dans les rues de cette grande ville aux milles et un trésors, il n’y a rien de plus emblématique que son métro, dont la première ligne fut inaugurée en juillet 1900, à l’occasion de l’exposition universelle. La vacation est l’occasion rêvée pour acquérir une part de l’imagerie mythique accompagnant le métropolitain avec la mise aux enchères de plusieurs bancs de voiture de seconde classe de chemin de fer, et son légendaire porte chapeaux en laiton, datant des années 1920. (estimation 450-500 euros) Avec un bon de près d’un siècle, il vous sera également possible d’enchérir sur un ensemble de vingt-neuf plaques de signalétiques de la gare du Nord en fer émaillé, en lettres blanches sur fond bleu, indiquant les grandes lignes tels qu’on les retrouve de nos jours dans les couloirs souterrains.

Cadenas d’amour section de tablier du garde-corps de la Passerelle des Arts à Paris, estimation 3000-3200 euros / Banc double de voiture de seconde classe de chemin de fer métropolitain parisien, estimation : 450-500 euros / Banc de jardin public, c.1900, estimation: 300-350 euros


En sortant du métro, nombreux sont les mobiliers urbains qui font partie intégrante aujourd’hui encore de l’identité de Paris : ses bancs (banc de jardin public au piètement de fonte imitant des branches d’arbre, vers 1900, estimation : 300-350 euros), ses grilles ( paire de  grilles de protection d’arbres, vers 1900, estimation 500-550 euros), les balustres ornant les balcons façades majestueuses de ses immeubles haussmanniens (suite de 25 balustres en faïence émaillée, vers 1900, estimation : 350-400 euros). La capitale, qui connut un rayonnement des arts décoratifs unique au monde, se rencontre aussi à travers les grandes adresses de ses palaces mythiques tels que l’hôtel Royal Saint Honoré, dont on retrouve la marquise ornant une de ses entrées (estimation 5000-5200 euros), et le George V trônant sur les Champs-Élysées ( ensemble de 25 sonnettes de chambres en laiton, vers 1928, estimation : 400-500 euros ; quatre radiateurs, estimation : 100-120 euros, provenant du George V à Paris).

Paris est une ville dont on tombe facilement amoureux, elle fut d’ailleurs rapidement consacrée ville de l’amour, par des couples épris provenant du monde entier pour accrocher sur les grilles du Pont des Arts faisant face au Musée du Louvre, un cadenas scellant leur histoire. Si la Mairie de Paris prend la décision en 2015 de décrocher les grilles pour des raisons de sécurité, il est encore possible de s’offrir les témoins de l’amour universel avec une section du Pont remplie de cadenas d’amour (estimation : 3000-3200 euros).

Qui dit Paris, dit Tour Eiffel. La dame de fer sera naturellement au rendez-vous de la vente aux enchères qui célèbre la ville dont elle est le symbole éternel. Les plus férus des collectionneurs sauront reconnaître la grande rareté d’un portfolio des plans originaux des colonnes de guidage de la tour. (estimation 3500-3600 euros). Il sera également possible d’acquérir une paire de fauteuils de métal riveté provenant du mobilier de son restaurant d’altitude (estimation 250-300 euros). Le lot phare de l'événement concerne un autre des monuments légendaire de la ville : un délicat dessin préparatoire signé par alexandre Falguière en 1882, pour le couronnement de l’Arc de Triomphe, place de l’Étoile. 


« Ajoutez deux lettres à Paris : c’est le paradis »

Jules Renard


Rare pichet à absinthe antiprohibitionniste, 1910, estimation : 100-110 euros / Martine Carol, Ravissante paire de bottines lacées à hautes tiges, estimation : 2500-2800 euros


Paris ne serait jamais Paris sans les stars qui ont foulé ses pavés tels que Maurice Chevalier dont on retrouve un moulage des mains ( estimation 2400-2600 euros), ou la grande actrice Martine Carol qui nous laisse une paire de bottines créés pour le tournage de Nana en 1955 (estimation 2500-2800 euros). Pichet à absinthe, tenue de gendarme, bonnet phrygien... Paris appartient à toute l’histoire, à tous les siècles, à tous les français mais surtout à tout le monde. Une beauté rare qui n’a jamais cessé d’être en fête.


Informations pratiques :

Paris mon amour VII
Lucien Paris
Hôtel Drouot
9 rue Drouot - 75009 Paris

Expositions publiques :
Samedi 7 avril 2018, de 11h à 19h
Lundi 9 avril 2018, de 11h à 12h

Vente publique :
Lundi 9 avril 2018 à 13h30, salle 10